besoin de soutien
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besoin de soutien
bonjour,
petite nouvelle sur le site, je me tourne vers vous car je suis en train de perdre pied...
après des années de souffrances ponctuées de 7 tentatives de suicide,j'ai été diagnostiquée borderline en 2008. après avoir vu une dizaine de psy j'en ai enfin trouvé un qui a mis un nom sur mes souffrances.
le fait de connaitre la maladie m'a permis d'avancer et de travailler sur moi même pour arriver à "contrôler" mes pulsions.
je vis en couple, et j'ai un merveilleux bébé de neuf mois mais malgré ça je me sens terriblement seule.
mon entourage, en particulier mon conjoint n'est pas en mesure de comprendre mes craintes et mes réactions et cela devient vraiment difficile a supporter.
je ne suis plus suicidaire, j'aime trop mon fils pour imaginer l'abandonner mais je n'arrive pas a être pleinement heureuse.
en général je garde tout pour moi car les rares fois ou je tente d'exprimer mon malaise j'ai droit a des "sois plus positives", "tu te fais des films" tout ça sur un ton qui me fais penser que je suis une grosse m...
du coup je me ferme et je fais semblant d'aller bien.
c'est difficile de vivre avec quelqu'un qui est incapable de vous comprendre, de vous réconforter.
je me sens mal nulle et perdue alors si quelqu'un veut bien me tendre la main et me faire part de sa propre expérience ça m'aiderai peut être a avancer.
merci d avance pour vos reponses
marou
petite nouvelle sur le site, je me tourne vers vous car je suis en train de perdre pied...
après des années de souffrances ponctuées de 7 tentatives de suicide,j'ai été diagnostiquée borderline en 2008. après avoir vu une dizaine de psy j'en ai enfin trouvé un qui a mis un nom sur mes souffrances.
le fait de connaitre la maladie m'a permis d'avancer et de travailler sur moi même pour arriver à "contrôler" mes pulsions.
je vis en couple, et j'ai un merveilleux bébé de neuf mois mais malgré ça je me sens terriblement seule.
mon entourage, en particulier mon conjoint n'est pas en mesure de comprendre mes craintes et mes réactions et cela devient vraiment difficile a supporter.
je ne suis plus suicidaire, j'aime trop mon fils pour imaginer l'abandonner mais je n'arrive pas a être pleinement heureuse.
en général je garde tout pour moi car les rares fois ou je tente d'exprimer mon malaise j'ai droit a des "sois plus positives", "tu te fais des films" tout ça sur un ton qui me fais penser que je suis une grosse m...
du coup je me ferme et je fais semblant d'aller bien.
c'est difficile de vivre avec quelqu'un qui est incapable de vous comprendre, de vous réconforter.
je me sens mal nulle et perdue alors si quelqu'un veut bien me tendre la main et me faire part de sa propre expérience ça m'aiderai peut être a avancer.
merci d avance pour vos reponses
marou
marou- Nouveau
-
Nombre de messages : 3
Age : 40
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: besoin de soutien
Bonsoir à toi marou,
Surtout tiens le coup, je sais que c'est pas toujours facile quand on se sent pas au top et que les gens ne le remarquent pas.
Tu as des passions, des envies ?
Surtout tiens le coup, je sais que c'est pas toujours facile quand on se sent pas au top et que les gens ne le remarquent pas.
Tu as des passions, des envies ?
MrSkyline- Membre discret
-
Nombre de messages : 21
Age : 32
Date d'inscription : 12/10/2012
Re: besoin de soutien
Bonsoir marou,
bienvenue sur le site.
Tu vas rencontrer ici des personnes qui te ressemblent et qui vont te comprendre.
J'espère que tu vas pouvoir y trouver soutient et réconfort.
Félicitation pour le chemin que tu as parcouru pour apprendre à contrôler tes pulsions.
Je te souhaite à travers les sujets du site de trouver des réponses pour continuer sur cette voie.
bienvenue sur le site.
Tu vas rencontrer ici des personnes qui te ressemblent et qui vont te comprendre.
J'espère que tu vas pouvoir y trouver soutient et réconfort.
Félicitation pour le chemin que tu as parcouru pour apprendre à contrôler tes pulsions.
Je te souhaite à travers les sujets du site de trouver des réponses pour continuer sur cette voie.
guillaume- Accro...
-
Nombre de messages : 1947
Age : 53
Localisation : ici et maintenant
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: besoin de soutien
Bonjour marou,
Bienvenue ici.
Je suis une mère qui a été diagnostiquée tard borderline, quand ma fille avait un an.
De ce que je sais la maternité est un bouleversement psychologique profond et du vécu de la mère tout refait surface.
Moi-même j'ai dû affronter mes démons du passé, j'ai du me rendre à l'évidence que je n'avais pas de modèle parental positif auquel me référer. C'était une de mes difficultés parmis d'autres.
Les traumas aussi resurgissent, on revis tout au centuple.
Avec le recul je pense que c'est une chose positive de revivre tout ça pour mieux se positionner comme personne responsable et parent d'un enfant. Je le vois comme ça à présent.
Oui les hommes, maris ou compagnons sont peu d'utilité quand cela va mal, ils n'ont pas l'expérience, juste l'idée reçue que les femmes sont épanouies et comblées lors de la venu d'un enfant. Eux-même font face à une situation où ils sont eux-même bouleversés.
Sans avoir de problèmes psychologiques, être parents s'apprend au fur et à mesure du développement de l'enfant. Chaque enfant est différent.
Mais quand la mère a une fragilité cela ne se passe pas comme on voudrait.
De façon général la maternité est très difficile, comme tu dis marou tu te sens seule.
Je peux te parler de mon parcours, j'ai cherché à être suivie avec ma fille au CMP de ma ville par un pédaopsychiatre.
Il y a selon où tu habites des centres maternelles qui s'occupent de ces difficultés maternelles. Tu peux te renseigner à la PMI la plus proche de chez toi. S'ils font correctement leur boulot, ils devraient te donner les infos dont tu as besoin.
Si tu veux rester anonyme il y a un site maman.blues qui vaut ce qui vaut mais si on cherche bien il peut te donner des pistes.
C'est un peu comme tout les forums il y a à prendre et à laisser. Parfois c'est insoutenable psychologiquement parce qu'il y a des cas très lourds de souffrance et pour nous éponges borderlines impossible de s'en protéger, mais il vaut le coup malgré cela.
Tu as repris une activité professionnelle sinon?
Ma fille a trois ans maintenant, avec le recul je peux te dire que le plus important pour la mère c'est de se reposer le maximum, se prendre beaucoup de temps pour soi. Donne ton enfant à garder aux haltes jeux, crèche, grand-parents.
Avec mon trouble PL, la pédopsy à fait entrer en priorité ma petite à la crèche. Je n'avais pas encore repris une activité professionnelle à ce moment là.Tu peux avoir une aide familiale, cela aussi c'est à discuter avec les structures qui te suivent.
Les moments pour soi ont été terminés pendant longtemps pour moi (coiffure, épilation, chopping,sorties, bars, copines). Elle ne me laissait aucun repis, mais aucun. c'était du 24h/24h.
Elle ne faisait pas ses nuits jusqu'à il y a quelques mois.
Il y a tellement de chose à dire sur ce que tu vis.
Un enfant nous oblige à se réconcilier avec la vie, à envisager l'avenir plus positivement.
Moi j'ai du mal, je râle trop encore. J'angoisse beaucoup.
J'ai toujours des difficultés pour être mère. Je suis fragile est beaucoup dépassée par les comportement de ma fille parfois. Cela m'oblige à me dépasser à créer de nouvelles capacités pour faire face. On puise dans des ressources insoupçonnées mais la nécéssité fait loi.
J'espère que je t'ai donnée des pistes pour te rassurer, mais pense bien que tu n'es pas seule dans le 'calvaire' que tu vis.
Souvent je me suis sentie 'punie' en 'prison' avec ma fille ou nonne C'est un sacrifice total de soi. D'où l'importance de l'entourage pour relayer la mère régulièrement pour qu'elle puisse "souffler", sinon le lien avec l'enfant en pâti.
Dès que tu peux, donne de tes nouvelles.
Bienvenue ici.
Je suis une mère qui a été diagnostiquée tard borderline, quand ma fille avait un an.
De ce que je sais la maternité est un bouleversement psychologique profond et du vécu de la mère tout refait surface.
Moi-même j'ai dû affronter mes démons du passé, j'ai du me rendre à l'évidence que je n'avais pas de modèle parental positif auquel me référer. C'était une de mes difficultés parmis d'autres.
Les traumas aussi resurgissent, on revis tout au centuple.
Avec le recul je pense que c'est une chose positive de revivre tout ça pour mieux se positionner comme personne responsable et parent d'un enfant. Je le vois comme ça à présent.
Oui les hommes, maris ou compagnons sont peu d'utilité quand cela va mal, ils n'ont pas l'expérience, juste l'idée reçue que les femmes sont épanouies et comblées lors de la venu d'un enfant. Eux-même font face à une situation où ils sont eux-même bouleversés.
Sans avoir de problèmes psychologiques, être parents s'apprend au fur et à mesure du développement de l'enfant. Chaque enfant est différent.
Mais quand la mère a une fragilité cela ne se passe pas comme on voudrait.
De façon général la maternité est très difficile, comme tu dis marou tu te sens seule.
Je peux te parler de mon parcours, j'ai cherché à être suivie avec ma fille au CMP de ma ville par un pédaopsychiatre.
Il y a selon où tu habites des centres maternelles qui s'occupent de ces difficultés maternelles. Tu peux te renseigner à la PMI la plus proche de chez toi. S'ils font correctement leur boulot, ils devraient te donner les infos dont tu as besoin.
Si tu veux rester anonyme il y a un site maman.blues qui vaut ce qui vaut mais si on cherche bien il peut te donner des pistes.
C'est un peu comme tout les forums il y a à prendre et à laisser. Parfois c'est insoutenable psychologiquement parce qu'il y a des cas très lourds de souffrance et pour nous éponges borderlines impossible de s'en protéger, mais il vaut le coup malgré cela.
Tu as repris une activité professionnelle sinon?
Ma fille a trois ans maintenant, avec le recul je peux te dire que le plus important pour la mère c'est de se reposer le maximum, se prendre beaucoup de temps pour soi. Donne ton enfant à garder aux haltes jeux, crèche, grand-parents.
Avec mon trouble PL, la pédopsy à fait entrer en priorité ma petite à la crèche. Je n'avais pas encore repris une activité professionnelle à ce moment là.Tu peux avoir une aide familiale, cela aussi c'est à discuter avec les structures qui te suivent.
Les moments pour soi ont été terminés pendant longtemps pour moi (coiffure, épilation, chopping,sorties, bars, copines). Elle ne me laissait aucun repis, mais aucun. c'était du 24h/24h.
Elle ne faisait pas ses nuits jusqu'à il y a quelques mois.
Il y a tellement de chose à dire sur ce que tu vis.
Un enfant nous oblige à se réconcilier avec la vie, à envisager l'avenir plus positivement.
Moi j'ai du mal, je râle trop encore. J'angoisse beaucoup.
J'ai toujours des difficultés pour être mère. Je suis fragile est beaucoup dépassée par les comportement de ma fille parfois. Cela m'oblige à me dépasser à créer de nouvelles capacités pour faire face. On puise dans des ressources insoupçonnées mais la nécéssité fait loi.
J'espère que je t'ai donnée des pistes pour te rassurer, mais pense bien que tu n'es pas seule dans le 'calvaire' que tu vis.
Souvent je me suis sentie 'punie' en 'prison' avec ma fille ou nonne C'est un sacrifice total de soi. D'où l'importance de l'entourage pour relayer la mère régulièrement pour qu'elle puisse "souffler", sinon le lien avec l'enfant en pâti.
Dès que tu peux, donne de tes nouvelles.
rozselavy- Accro...
-
Nombre de messages : 3937
Age : 53
Localisation : A côté de Paris
Date d'inscription : 21/07/2012
Re: besoin de soutien
Bienvenue Marou
En ce qui concerne ton conjoint, est-ce-que tu ne pourrais pas lui faire lire des articles ou des livres qui traitent du TPL ? Ou même carrément demander à ton ou ta psy de le recevoir ?
Je sais à quel point ça peut être difficile quand l'entourage ne comprend pas notre mal-être...
Courage à toi !
En ce qui concerne ton conjoint, est-ce-que tu ne pourrais pas lui faire lire des articles ou des livres qui traitent du TPL ? Ou même carrément demander à ton ou ta psy de le recevoir ?
Je sais à quel point ça peut être difficile quand l'entourage ne comprend pas notre mal-être...
Courage à toi !
Ice Queen- Accro...
-
Nombre de messages : 4493
Age : 34
Localisation : Paris
Date d'inscription : 30/04/2012
merci
bonjour,
merci a tous pour vos réponses c est rassurant de voir qu'il y a des gens qui sont dans le même cas que moi...
je vais essayer de formuler une réponse globale a vos messages.
pour commencer la maternité à été une vraie force pour moi, c 'est beaucoup de sacrifices, mais le bonheur dans les yeux de mon fils compense largement le reste.
il est vrais que les premiers mois ont été très difficile car mon conjoint travaillait dans la restauration, il n'était pas souvent là et les disputes étaient fréquentes (on s est même séparés quelques temps), du coup mon fils avait des coliques (il parait que les bébé ressentent les émotions de leur maman et souvent quand il dormait et que je pleurais dans une autre pièce il se réveillait inconsolable) mais ça y est il fait ses nuits et j'essaie de le préserver de tout ça.
aujourd'hui grâce a lui je m'interdit de penser au suicide, je ne supporterai pas de l'abandonner comme mes parents l'ont fait.
je suis suivie très régulièrement par une infirmière du cmp (pour l'instant plus de psy car le miens est partit en mai et n'a toujours pas été remplacé) et elle m'aide beaucoup mais ça me peine énormément que la personne que j'aime ne m'aime pas suffisamment pour essayer de me comprendre et se contente de me juger sans prendre en compte la maladie.
souvent je lui dit de lire les forums qui traitent de la maladie, (il en existe même qui sont spécialisé pour les conjoints de tpl), j'ai essayé de le faire venir avec moi a mes rendez vous avec l'infirmière mais il refuse car il ne voit pas l'intérêt...
en fait le problème est là, j'ai le sentiment que ce que je ressent, n'a aucun intérêt et il reste sourd a mes appel au secours.
pour l'instant je ne travaille pas, j'ai été reconnue par la MDPH et touche l'AAH mais ça se termine en décembre, j'ai donc demandé une prolongation et je repasse devant le médecin conseil demain matin et j'ai une trouille pas possible...
j'ai vraiment peur des conséquences si ça se passe mal, d'une part car je vis dans un secteur ou il n'y a pas ou peu de travail et que si je suis obligée de reprendre je vais devoir trouver un boulot qui ne me plaira pas, donc j'ai peur de refaire des crises d'angoisses.
En plus je devrai laisser mon homme et comme j'ai tendance a me faire des films je sais (car a l'époque ou je bossait c'était comme ça) que toute la journée je vais cogiter a me demander ce qu'il fait,avec qui et je serai bouffée par la trouille qu'il me quitte pour quelqu'un d'autre... ce n'est pas une question de confiance c'est vraiment un réflexe incontrôlable... pour vous dire a quel point je débloque j'ai même peur que si mon fils se retrouve chez une nounou il m'oublie... je sais que se sont des réactions débiles mais j'ai beau essayer je n'arrive pas a contrôler ça...
pourtant j'aimerai tellement être normale et arriver a passer au dessus de ça...
bref mon discours est un peu décousu, je suis désolée si je n'ai pas été très claire mais en ce moment c'est un peu le bordel dans ma tête...
comment faites vous au quotidien pour réussir a garder des gens autours de vous car moi j'ai tellement peur de perdre les gens que je fini par les pousser a bout et les faire fuir. donc pour l'instant je fait semblant d'aller bien mais c est très fatiguant et c'est très loin de l'idée que je me faisait de l'amour et de l'amitié...
si vous avez des conseils pour demain je suis preneuse car j'ai vraiment la trouille...
merci encore pour vos réponses
marou
merci a tous pour vos réponses c est rassurant de voir qu'il y a des gens qui sont dans le même cas que moi...
je vais essayer de formuler une réponse globale a vos messages.
pour commencer la maternité à été une vraie force pour moi, c 'est beaucoup de sacrifices, mais le bonheur dans les yeux de mon fils compense largement le reste.
il est vrais que les premiers mois ont été très difficile car mon conjoint travaillait dans la restauration, il n'était pas souvent là et les disputes étaient fréquentes (on s est même séparés quelques temps), du coup mon fils avait des coliques (il parait que les bébé ressentent les émotions de leur maman et souvent quand il dormait et que je pleurais dans une autre pièce il se réveillait inconsolable) mais ça y est il fait ses nuits et j'essaie de le préserver de tout ça.
aujourd'hui grâce a lui je m'interdit de penser au suicide, je ne supporterai pas de l'abandonner comme mes parents l'ont fait.
je suis suivie très régulièrement par une infirmière du cmp (pour l'instant plus de psy car le miens est partit en mai et n'a toujours pas été remplacé) et elle m'aide beaucoup mais ça me peine énormément que la personne que j'aime ne m'aime pas suffisamment pour essayer de me comprendre et se contente de me juger sans prendre en compte la maladie.
souvent je lui dit de lire les forums qui traitent de la maladie, (il en existe même qui sont spécialisé pour les conjoints de tpl), j'ai essayé de le faire venir avec moi a mes rendez vous avec l'infirmière mais il refuse car il ne voit pas l'intérêt...
en fait le problème est là, j'ai le sentiment que ce que je ressent, n'a aucun intérêt et il reste sourd a mes appel au secours.
pour l'instant je ne travaille pas, j'ai été reconnue par la MDPH et touche l'AAH mais ça se termine en décembre, j'ai donc demandé une prolongation et je repasse devant le médecin conseil demain matin et j'ai une trouille pas possible...
j'ai vraiment peur des conséquences si ça se passe mal, d'une part car je vis dans un secteur ou il n'y a pas ou peu de travail et que si je suis obligée de reprendre je vais devoir trouver un boulot qui ne me plaira pas, donc j'ai peur de refaire des crises d'angoisses.
En plus je devrai laisser mon homme et comme j'ai tendance a me faire des films je sais (car a l'époque ou je bossait c'était comme ça) que toute la journée je vais cogiter a me demander ce qu'il fait,avec qui et je serai bouffée par la trouille qu'il me quitte pour quelqu'un d'autre... ce n'est pas une question de confiance c'est vraiment un réflexe incontrôlable... pour vous dire a quel point je débloque j'ai même peur que si mon fils se retrouve chez une nounou il m'oublie... je sais que se sont des réactions débiles mais j'ai beau essayer je n'arrive pas a contrôler ça...
pourtant j'aimerai tellement être normale et arriver a passer au dessus de ça...
bref mon discours est un peu décousu, je suis désolée si je n'ai pas été très claire mais en ce moment c'est un peu le bordel dans ma tête...
comment faites vous au quotidien pour réussir a garder des gens autours de vous car moi j'ai tellement peur de perdre les gens que je fini par les pousser a bout et les faire fuir. donc pour l'instant je fait semblant d'aller bien mais c est très fatiguant et c'est très loin de l'idée que je me faisait de l'amour et de l'amitié...
si vous avez des conseils pour demain je suis preneuse car j'ai vraiment la trouille...
merci encore pour vos réponses
marou
marou- Nouveau
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Age : 40
Date d'inscription : 17/10/2012
Re: besoin de soutien
D'après ce que je comprends, marou, tu as une peur bleue de l'abandon que tu as connnu enfant, c'est bien cela?
Tu as peur que ton conjoint s'éloigne de toi?
Les femmes sont les piliés de la maison et si tu veux garder ton compagnon prends sur toi, accepte cette situation, si tu veux le changer et visiblement il est sourd au discours du changement il te faudra supporter les conflits et la déception de ne pouvoir le changer.
L'amour ne transforme personne sauf l'amour des mamans pour leurs enfants qui les transforme.
Moi je ne resterais pas une seconde de plus avec quelq'un qui ne cherche pas à te comprendre , ni à te contenter. Mais tu es coinçé avec ton fils peut-être.
Tu penses que ton compagnon t'abandonnera avec ton enfant?
Tu as une super angoisse d'abandon lié à ton passé et je comprends que cela soit incontrôlable, ton compagnon au lieu de te réconforter te remets dans la même situation de fragilité et de dépendance qu'avec tes parents, et en relisant ton post si j'ai bien compris tu as peur que ton fils oublie sa mère, c'est à dire, toi??
Il suffirait juste qu'il fasse un effort pour te comprendre et tu te sentirais mieux.
Mais qu'est ce qui le bloque?
La thérapie des schémas et une thérapie cognitive et comportementale peut t' être utile, parler parler, je ne trouve pas qu'on s'attaque aux problèmes quand on parle, moi ça m'angoisse encore plus.
C'est pas évident ce que tu vis, je te souhaite du courage et j'ai peur que ce sentiment de solitude t'accompagne encore longtemps. Deviens ta propre amie, deviens tes propres parents.
En cela les forums sont utiles, tu lis et tu posts quand tu le souhaites.
Il n'y pas personne pour personnes, on ne prête qu'au riches. Les gens évitent les personnes qui vont mal. Il faut avoir été très mal pour comprendre les autres qui vont mal et encore, il faut être un peu sorti des souffrances pour être disponible à l'autre.
Les gens 'normaux' fuient, ils sont effrayés par ceux qui sont en demande de réconfort.
On vit dans un monde très égoïste. On ne refera pas le monde, c'est les gens beaux, jeunes, joyeux, riches et célébres qui ont plus de popularité, d'amour des autres.
Un type mal dans sa peau, moche, pauvre, la solitude sera sa compagne.
J'ai eu une copine border qui allait de plus en plus mal et j'ai dû m'en séparer. Elle m'envahissait, appelait à l'aide à plus d'heure malgré mes avertissements, deversait sur moi ses colères haineuses contre son ex. Je n'avais plus la force de supporter ça, j'étais très mal aussi. Elle s'est permise un jugement sur ma vie de couple, mon choix ne lui plaisait pas alors j'ai mis fin à notre 'amitié'.
Voilà marou, bon courage à toi.
Trouve la force en toi pour surmonter ces difficultés, il n'y que toi pour toi et c'est déjà pas si mal.
Bonne aprèm'
Je ne sais pas comment vous-faites pour avoir votre AAH, moi ma pédopsy m'a dit que borderline ça ne donnais pas droit à ça.
Tu as peur que ton conjoint s'éloigne de toi?
Les femmes sont les piliés de la maison et si tu veux garder ton compagnon prends sur toi, accepte cette situation, si tu veux le changer et visiblement il est sourd au discours du changement il te faudra supporter les conflits et la déception de ne pouvoir le changer.
L'amour ne transforme personne sauf l'amour des mamans pour leurs enfants qui les transforme.
Moi je ne resterais pas une seconde de plus avec quelq'un qui ne cherche pas à te comprendre , ni à te contenter. Mais tu es coinçé avec ton fils peut-être.
Tu penses que ton compagnon t'abandonnera avec ton enfant?
Tu as une super angoisse d'abandon lié à ton passé et je comprends que cela soit incontrôlable, ton compagnon au lieu de te réconforter te remets dans la même situation de fragilité et de dépendance qu'avec tes parents, et en relisant ton post si j'ai bien compris tu as peur que ton fils oublie sa mère, c'est à dire, toi??
Il suffirait juste qu'il fasse un effort pour te comprendre et tu te sentirais mieux.
Mais qu'est ce qui le bloque?
La thérapie des schémas et une thérapie cognitive et comportementale peut t' être utile, parler parler, je ne trouve pas qu'on s'attaque aux problèmes quand on parle, moi ça m'angoisse encore plus.
C'est pas évident ce que tu vis, je te souhaite du courage et j'ai peur que ce sentiment de solitude t'accompagne encore longtemps. Deviens ta propre amie, deviens tes propres parents.
En cela les forums sont utiles, tu lis et tu posts quand tu le souhaites.
Il n'y pas personne pour personnes, on ne prête qu'au riches. Les gens évitent les personnes qui vont mal. Il faut avoir été très mal pour comprendre les autres qui vont mal et encore, il faut être un peu sorti des souffrances pour être disponible à l'autre.
Les gens 'normaux' fuient, ils sont effrayés par ceux qui sont en demande de réconfort.
On vit dans un monde très égoïste. On ne refera pas le monde, c'est les gens beaux, jeunes, joyeux, riches et célébres qui ont plus de popularité, d'amour des autres.
Un type mal dans sa peau, moche, pauvre, la solitude sera sa compagne.
J'ai eu une copine border qui allait de plus en plus mal et j'ai dû m'en séparer. Elle m'envahissait, appelait à l'aide à plus d'heure malgré mes avertissements, deversait sur moi ses colères haineuses contre son ex. Je n'avais plus la force de supporter ça, j'étais très mal aussi. Elle s'est permise un jugement sur ma vie de couple, mon choix ne lui plaisait pas alors j'ai mis fin à notre 'amitié'.
Voilà marou, bon courage à toi.
Trouve la force en toi pour surmonter ces difficultés, il n'y que toi pour toi et c'est déjà pas si mal.
Bonne aprèm'
Je ne sais pas comment vous-faites pour avoir votre AAH, moi ma pédopsy m'a dit que borderline ça ne donnais pas droit à ça.
rozselavy- Accro...
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Date d'inscription : 21/07/2012
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