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Bonjour

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Message  Maloya Lun Nov 21 2011, 17:12



Bonjour, je viens de m'inscrire sur ce forum, j'ai passé toute la nuit et la journée à chercher sur internet, pour savoir ce qui n'allait pas chez moi.
C'est la première fois que je me décide à chercher, car j'ai toujours pensé que je n'avais pas besoin d'aide, que je pouvais aller mieux toute seule et puis, pour mes parents aller voir un psy ne servait à rien, pour eux aller voir un psy signifiait être folle ou je ne sais quoi et que je n'avais pas besoin de ça, du coup j'ai toujours essayé de prendre sur moi.

Venir parler sur ce forum est le deuxième pas que je fais après avoir fait mes recherches.
Je n'avais jamais entendu parler de l'état borderline jusqu'à aujourd'hui. Comme je n'ai été voir aucun psy, je ne peux pas savoir avec certitude si j'en souffre, mais tout ce que j'ai lu sur le sujet aujourd'hui m'a soulagée (je me suis retrouvée en train de pleurer devant mon ordi erf), je me suis reconnue dans beaucoup de symptômes.

Bon, vous allez avoir l’impression que je raconte ma vie et c’est vrai, alors ne lisez que si vous êtes vraiment motivés :

'Depuis que je suis petite je ne me sens pas heureuse, je me souviens m'être auto-mutilée vers l'âge de 9-10 pour la première fois (avec une corde que j'avais serrée autour de ma cheville que j'ai tournée jusqu'à ce qu'une ligne de sang entoure ma cheville), après ça je m'étranglais avec un lacet en me disant que j'allais peut-être mourir. J'avais déjà des idées noires, je n'arrêtais pas de m'imaginer mes parents qui mourraient d'une façon ou d'une autre et que je devenais orpheline, j'y pensais tous les jours.

En secondaire, c'est devenu pire, à 13 ans mes parents m'ont envoyé dans une école flamande, et pour moi c'était la fin du monde, je ne pensais qu'à sauter par la fenêtre, je m'enfermais dans le placard pour pleurer (les murs étaient fins et je ne voulais pas qu'on m'entende), je ne mangeais plus rien sans même le remarquer, jusqu'à ce que je m'évanouisses en publique et qu'on doive appeler un médecin, j'étudiais comme une enragée pour essayer d'oublier que j'étais seule et que je me sentais mal.

L'année suivante j'ai forcé mes parents à me ramener à la maison, mais je ne me sentais pas mieux. je suis devenue anorexique (j'allais vomir sans bruit dans la salle de bain). Les idées noires sont devenues pires, là j'imaginais milles façons de me suicider sans jamais aller jusqu'au bout, l'angoisse aussi a grandit, je faisais beaucoup de tennis et j'essayais de réussir parfaitement en tennis et à l'école. Mes parents me mettaient beaucoup de poids sur les épaules. J'ai aussi commencé à prendre des vitamines mais beaucoup plus que la dose requise pour essayer de me faire du mal.

L'année de mes 15 ans, j'ai commencé à accumuler des médicaments dans ma chambre pendant des mois, jusqu'à ce qu'un jour je pète les plombs. J'ai tout avalé avec de l'alcool et je me suis réveillée à l'hôpital. Mon père pleurait à côté de moi, et c'était encore plus douloureux que le reste. Mes parents n'ont pas compris, moi non plus. Tout ce que je pensais c'est que j'avais fait une grosse connerie, mais je ne comprenais pas pourquoi j’avais fait ça. Je me sentais honteuse et triste d’avoir déçu mes parents.
D’ailleurs, je ne me souvenais même pas d’avoir avalé les médicaments, je ne me souvenais de rien jusqu’à l’hôpital.

Ca a été mieux pendant un temps et puis j’ai recommencé à me sentir mal, je me suis coupé le poignet mais jamais trop et je le cachais pour ne pas que mes parents le voie. Je continuais à aller vomir dans la salle de bain, à avoir des pensées morbides, à me sentir seule, incomprise, triste.

Arrivée à l’université (j’avais commencé par médecine, c’était finalement la seule chose que je voulais faire) je suis vraiment tombée dans l’alcool, les sorties, les petits copains à la chaîne et je me sentais de plus en plus mal pacque je n’arrivais pas à arrêter et je ne pouvais plus supporter le regard des autres étudiants qui devaient me prendre pour une enragée. J’ai complètement lâché les cours, je ne sortais plus de chez moi pendant des jours car je me sentais mal et puis je recommençais. C’était sans fin.

Puis j’ai essayé de me remettre en selle et de trouver un vrai copain, pour que tout aille mieux, les études et moi. Mais je ne suis pas tombée sur des modèles de l’homme parfait. Le premier me trompait, le second me battait, puis je suis tombée sur un jaloux qui me séquestrait en me trompant sur le côté. Et ils me quittaient toujours en disant que je n’étais pas faite pour eux. Puis j’ai eu un copain qui au bout de deux mois m’a dit qu’il préférait qu’on soit sex-friend , j’ai dit oui pacque entre temps j’étais tombée amoureuse et je ne voulais pas me retrouver encore seule. Une relation qui m’a détruite aussi. D’année en année, rien ne s’arrangeait, je continuais à essayer de faire des études, pacque mes parents voulaient absolument que j’ai un diplôme mais je me sentais incapable de continuer, je me sentais vidée, et arrivé un mois avant les examens j’étais prises de telles angoisses que je n’arrivais plus rien à faire. Je ne me sentais nulle, et je laissais tout tomber. Je me suis même mise à pleurer pendant une réunion devant tous mes profs, pacque qu’ils me reprochaient d’avoir loupé certains cours, erf.

Finalement, j’ai dit à mes parents que j’allais travailler, et maintenant j’ai préféré me choisir un copain un peu moins beau, mais qui est vraiment amoureux de moi, il y a moins de chances pour qu’il me quitte. Mais depuis qu’on habite ensemble, il a du mal à supporter mes sautes d’humeur même si je suis le plus souvent enfantine avec lui, parfois je m’énerve comme une enragée ou je pleure sans raison. Et puis, j’ai perdu mon boulot pacque je me suis énervée contre ma patronne en m’emportant. Et les problèmes d’argent suivant, je me sens de plus en plus mal, je n’arrive plus rien à faire normalement. Et je me retiens de faire des conneries pacque j’habite avec mon copain, je n’ai pas envie qu’il me prenne pour un monstre, mais je sens que je vais pèter un câble. Je n’arrête pas de penser que j’ai tout raté, et je me sens sans force.
Pour m’évader ces temps-ci, je n’arrête pas de penser que je vais gagner au loto et que tout ira mieux ou alors que j’assassine des gens qui m’ont fait souffrir (ça soulage^^).

Voilà pourquoi j’ai décidé de trouver une solution, c’est la première fois que je raconte tout ça, ça fait du bien mais ça me rend aussi un peu honteuse de dire tout ça. Ne me jugez pas trop mal.

Je ne sais pas si j'ai une personnalité borderline, mais je sais que je devrais aller voir un psy, il faut juste que je trouve du courage et de l'argent et pour ça il va falloir que je demande à mes parents et ça ça va être dur, erf.

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Message  Invité Lun Nov 21 2011, 20:21

Salut, en tout cas, moi, Je t'ai lu. Et aussi bienvenue, tu as posté du côté des invités, ton post, l'équipe de mod' le déplacera, tout ça, c'est pas bien grave. Vu que tu as réussi quand même à écrire tout cela. Et franchement je te félicite. Bravo.
Tu sais quoi, je lis beaucoup de trucs similaires avec mon histoire. Et je te souhaite d'être heureuse comme je le suis aujourd'hui. Alors, moi, j'ai connu A.m, idées noires, ne plus manger, vouloir mourir, par la strangulation, les médocs, ts..etc... J'ai laissé trainer moi, les études, un peu pareil que toi, les connards sur qui je suis tombée, un peu les même que Toi. Tu vois, t'es pas un cas isolé. Moi, je Te conseille vivement de faire une psychotérapie, si tu consultes en milieu public couplé d'un psychiatre. Enfin, selon tes ressources, moyens quoi. Et aussi de faire des petits pas, petit à petit, une chose à la fois. On voudrait souvent finir avant d'avoir commencer. Je crois que tu t'es rendu compte de ton état et tu ne voulais pas enfin avoir un vrai suivi, oui, cela fait peur. Et tu as tout laisser en plan. Sauf que, ton mal être a empiré etc.... Et un psychologue m'a dit un jour, que le temps que la maladie s'installe, et le temps de la prise en charge thérapeutique, il faut à peu près compter le même temps. Et je pense qu'elle avait raison. Moi j'ai attendu disons six ans avant de devoir me rendre à l'évidence, que Si il y avait Tentative de suicide c'est que.......... Et 7-8 ans pour m'en sortir. Allez je file, bizous.

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Message  Maloya Mar Nov 22 2011, 11:56

^^ merci de m'avoir répondu.

Mais en fait, aujourd'hui ça va encore moins bien qu'hier, pacque j'me suis disputée avec mon copain, et lui était tellement à bout qu'il m'a frappée, alors j'suis partie. Il s'est excusé, a tout fait pour que je reste, mais c'était déjà trop tard, j'avais déjà appellé mon père pour venir me chercher et pris toutes mes affaires...

Pff, on regrette tous les deux, mais maintenant j'ai l'impression que c'est impossible de revenir en arrière, mes parents voudront plus jamais le voir :(

J'sais plus quoi faire, erf

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Message  Nyu Mar Nov 22 2011, 20:15

bienvenue! n'hésite pas à aller farfouiller un peu partout sur le forum, c'est une vraie mine d'or aux infos, et à participer aux discussions, à poser tes questions etc. courage!
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