la psychiatrie
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la psychiatrie
Bonjour, je suis nouvelle sur ce site.
Je me présente, j'ai 25 ans je suis étudiante infirmiere et mon conjoint est atteint de la maladie borderline que nous avons diagnostiqué il ya quelques mois. J'ai donc décidé d'écrire mon mémoire sur un patient borderline en crise (je me suis basé sur ma vie quotidienne avec mon conjoint) qu'il ne peut gérer car il se sent opressé, mal dans son environnement, il veut être normal et rejoindre ses proches sans être un danger pour eux ni les rendre malheureux, il devient violent sur lui meme et sur ses proches et il est interné en psychiatrie par son gré car il veut se soigner et réagir normallement.
J'aurais aimé savoir si certain d'entre vous ont déjà été en psychiatrie et comment ils aimeraient qu'une infirmiere réagisse lorsque vous avez le sentiment d'être mal et que vous commencer à être en crise, que vous avez besoin d'évacuer en étant violent sur vous meme ou sur autrui. Quels sont les mots que nous devons utiliser pour vous rassurer? De quoi vous avez besoin à ce moment là? Est ce qu'une approche physique est envisageable?
Je sais de part mon expérience, qu'il ne faut pas être dans le jugement, ni s'enerver à ce moment là car la crise s'empire. Il faut pas non plus se taire car ca enerve et accentue aussi la crise.
Merci de vos eventuelles réponses cela va beaucoup m'aider pour mon couple et aussi pour mon mémoire.
Je me présente, j'ai 25 ans je suis étudiante infirmiere et mon conjoint est atteint de la maladie borderline que nous avons diagnostiqué il ya quelques mois. J'ai donc décidé d'écrire mon mémoire sur un patient borderline en crise (je me suis basé sur ma vie quotidienne avec mon conjoint) qu'il ne peut gérer car il se sent opressé, mal dans son environnement, il veut être normal et rejoindre ses proches sans être un danger pour eux ni les rendre malheureux, il devient violent sur lui meme et sur ses proches et il est interné en psychiatrie par son gré car il veut se soigner et réagir normallement.
J'aurais aimé savoir si certain d'entre vous ont déjà été en psychiatrie et comment ils aimeraient qu'une infirmiere réagisse lorsque vous avez le sentiment d'être mal et que vous commencer à être en crise, que vous avez besoin d'évacuer en étant violent sur vous meme ou sur autrui. Quels sont les mots que nous devons utiliser pour vous rassurer? De quoi vous avez besoin à ce moment là? Est ce qu'une approche physique est envisageable?
Je sais de part mon expérience, qu'il ne faut pas être dans le jugement, ni s'enerver à ce moment là car la crise s'empire. Il faut pas non plus se taire car ca enerve et accentue aussi la crise.
Merci de vos eventuelles réponses cela va beaucoup m'aider pour mon couple et aussi pour mon mémoire.
magcasine- Nouveau
-
Nombre de messages : 3
Age : 37
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: la psychiatrie
bonjour magcasine.
Tout d'abord bienvenu sur le forum.
Chacun étant différent ce que j'ai besoin dans ces cas là n'est pas obligatoirement ce qu'un autre border aura besoin. Mais je pense qu'il y quand même quelques grands traits communs.
Mais c'est quand même difficile à expliquer.
Pour qu'une crise passe avec l'aide de quelqu'un il faut en premier lieu que j'ai confiance. Que je me sente en confiance. Surtout pas de jugement. Quand je suis comme ça je suis déjà assez rempli de culpabilité. Je crois que j'ai besoin de sentir de l'humanité. Pas toujours évident à trouver en psychiatrie.
J'ai besoin de gentillesse. D'écoute.
Bon je suis généraliste, je le reconnais, mais c'est ce qui me vient en premier lieu.
Pour les mots je crois que c'est que l'on va prendre soin de moi. Que je sente que les personnes ne vont pas me laisser tomber.
Pour ce qui ai de l'approche physique, c'est encore plus compliqué. Je crois que en crise il ne faut pas me toucher. Je suis tellement en mode hypersensible que le contact physique est trop fort. C'est une véritable intrusion. C'est quand ma crise est en phase descendante que le contact physique devient réconfortant.
Je te sors ça un peu en vrac. C'est la première fois que j'essaye d'analyser la méthode à employé pour faire baissé la tension par d'autre.
J'en suis surtout maintenant à essayer de calmer mes crises tout seul. Toujours quand même encadré par un suivi psy. Une psychiatre addictologue et un psychologue hypnothérapeute.
J'ai été deux fois hospitalisé avec 15 ans d'intervalle. A chaque fois ça m'a fait du bien et ça m'a permis d'avancer un peu mieux.
Tout d'abord bienvenu sur le forum.
Chacun étant différent ce que j'ai besoin dans ces cas là n'est pas obligatoirement ce qu'un autre border aura besoin. Mais je pense qu'il y quand même quelques grands traits communs.
Mais c'est quand même difficile à expliquer.
Pour qu'une crise passe avec l'aide de quelqu'un il faut en premier lieu que j'ai confiance. Que je me sente en confiance. Surtout pas de jugement. Quand je suis comme ça je suis déjà assez rempli de culpabilité. Je crois que j'ai besoin de sentir de l'humanité. Pas toujours évident à trouver en psychiatrie.
J'ai besoin de gentillesse. D'écoute.
Bon je suis généraliste, je le reconnais, mais c'est ce qui me vient en premier lieu.
Pour les mots je crois que c'est que l'on va prendre soin de moi. Que je sente que les personnes ne vont pas me laisser tomber.
Pour ce qui ai de l'approche physique, c'est encore plus compliqué. Je crois que en crise il ne faut pas me toucher. Je suis tellement en mode hypersensible que le contact physique est trop fort. C'est une véritable intrusion. C'est quand ma crise est en phase descendante que le contact physique devient réconfortant.
Je te sors ça un peu en vrac. C'est la première fois que j'essaye d'analyser la méthode à employé pour faire baissé la tension par d'autre.
J'en suis surtout maintenant à essayer de calmer mes crises tout seul. Toujours quand même encadré par un suivi psy. Une psychiatre addictologue et un psychologue hypnothérapeute.
J'ai été deux fois hospitalisé avec 15 ans d'intervalle. A chaque fois ça m'a fait du bien et ça m'a permis d'avancer un peu mieux.
guillaume- Accro...
-
Nombre de messages : 1947
Age : 53
Localisation : ici et maintenant
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: la psychiatrie
Pour ma part, je me suis fait volontairement internée en 2010 suite à une énorme crise qui m'a presque laissée catatonique...
Je suis restée un mois... vraiment un mois pile... (Entrée le 15 juillet, je suis sortie le 16 août).
(pour dépression nerveuse, ce qui n'a pas vraiment de rapport avec mes actuels puisque ce n'est qu'un symptôme parmi tant d'autres)
Malheureusement, je ne peux pas dire que le corps hospitalier m'aie été d'une grande aide...
Mon Namoureux ♥ m'a plus aidée que les psy et infirmiers (infirmières) présent(e)s...
Primo, j'ai de gros problèmes avec l'autorité...
Donc, il est un fait que je n'allais pas me tourner vers les infirmiers (infirmières) sur places parce que voilà, j'étais la patiente X, avec un problème moins "important" que d'autres...
Après devoir attendre l'accord du psychiatre parce qu'on a la migraine (pour cause de certaines choses typiquement féminine ^^) et qu'on aimerait juste avoir avoir un anti-douleur, j'ai toujours trouvé ça fort...
Et puis, il y a le fait que finalement, ce n'est jamais le même infirmier (infirmière) présent...
S'ouvrir peut être vachement compliqué... devoir s'ouvrir à 10 infirmiers (infirmières) différent(e)s parce qu'ils ont interprété "le truc" de façon différente, c'est vraiment difficile... Sans compter que chacun à son avis, sa vision des choses...
Je n'ai pas fait de crise durant mon hospitalisation, mais je sais qu'aucun membre du corps médical n'aurait tenté de m'écouter sur le moment même... Trop blasé ? Pas au courant des "choses" ? ... que sais-je...?
Mais j'aurais juste fini en isolement, avec un "blâme" sur le dos...
Niveau psychiatrie, que ce soit en ce qui concerne mon expérience ou l'expérience de mon Namoureux ♥ (qui est bipolaire), j'ai souvent l'impression que c'est difficile d'entrer en contact avec le corps médical... et que la communication de corps médical à corps médical passe mal, voire pas du tout...
Bref, il faudrait, écoute, compréhension, empathie, absence de jugement et mise en confiance (du moins, mise à l'aise)
Malheureusement, par ici, les erreurs que peut commettre le corps médical ne sont même pas discutable... ils sont tout puissants et ne supportent pas leurs remise en question (sous peine d'avoir un internement "difficiles" alors qu'on essaye de s'en sortir)
Je suis restée un mois... vraiment un mois pile... (Entrée le 15 juillet, je suis sortie le 16 août).
(pour dépression nerveuse, ce qui n'a pas vraiment de rapport avec mes actuels puisque ce n'est qu'un symptôme parmi tant d'autres)
Malheureusement, je ne peux pas dire que le corps hospitalier m'aie été d'une grande aide...
Mon Namoureux ♥ m'a plus aidée que les psy et infirmiers (infirmières) présent(e)s...
Primo, j'ai de gros problèmes avec l'autorité...
Donc, il est un fait que je n'allais pas me tourner vers les infirmiers (infirmières) sur places parce que voilà, j'étais la patiente X, avec un problème moins "important" que d'autres...
Après devoir attendre l'accord du psychiatre parce qu'on a la migraine (pour cause de certaines choses typiquement féminine ^^) et qu'on aimerait juste avoir avoir un anti-douleur, j'ai toujours trouvé ça fort...
Et puis, il y a le fait que finalement, ce n'est jamais le même infirmier (infirmière) présent...
S'ouvrir peut être vachement compliqué... devoir s'ouvrir à 10 infirmiers (infirmières) différent(e)s parce qu'ils ont interprété "le truc" de façon différente, c'est vraiment difficile... Sans compter que chacun à son avis, sa vision des choses...
Je n'ai pas fait de crise durant mon hospitalisation, mais je sais qu'aucun membre du corps médical n'aurait tenté de m'écouter sur le moment même... Trop blasé ? Pas au courant des "choses" ? ... que sais-je...?
Mais j'aurais juste fini en isolement, avec un "blâme" sur le dos...
Niveau psychiatrie, que ce soit en ce qui concerne mon expérience ou l'expérience de mon Namoureux ♥ (qui est bipolaire), j'ai souvent l'impression que c'est difficile d'entrer en contact avec le corps médical... et que la communication de corps médical à corps médical passe mal, voire pas du tout...
Bref, il faudrait, écoute, compréhension, empathie, absence de jugement et mise en confiance (du moins, mise à l'aise)
Malheureusement, par ici, les erreurs que peut commettre le corps médical ne sont même pas discutable... ils sont tout puissants et ne supportent pas leurs remise en question (sous peine d'avoir un internement "difficiles" alors qu'on essaye de s'en sortir)
Pouchou- Membre enthousiaste
-
Nombre de messages : 313
Age : 40
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 04/10/2012
Re: la psychiatrie
Merci enormement pour ces deux temoignages ca m'aide beaucoup je vais pouvoir parler du vrai ressenti des personnes borderline leur point de vue selon les situations et leur etat. Cela pourra peut etre faire avancer les choses. En tout cas c'est le but. C'est interessant d'entendre les personnes qui sont principalement touchées finalement et pas le regard d'un médecin ou autre personne exterieur a la pathologie.
C'est un sujet tres compliqué le borderline car tres varié et de plus, tres peu connu de la population.
bon courage à vous, mon conjoint est dans une phase de vide et depression depuis un mois. Il est perdu il se sent mal et opressé sans savoir reellement la cause. Son comportement met un peu notre couple en péril car c'est completement instable. Il refuse tout traitement et psychiatre car les psychotropes qu'il avait prit en amont l'avait rendu completement somnolent et il veut plus entendre parler de ca et veut s'en sortir seul. J'essaye de ne pas trop parler de la maladie car je me dis que plus on en parle plus on y pense et ca l'opresse. Il veut gérer ca seul sans médicaments pour lui c'est un défi qu'il se lance je le soutien a fond et Jespere de tout coeur retrouver la stabilité dans ma vie sentimentale et je veux apprendre et comprendre de ce trouble du comportement je suis persuadée que malgré les ' coups de mou' un stabilité comportementale peut etre envisagé et pour ca il faut que l'environnement soit favorable et je me battrais pour mon homme et pour un futur plus radieux. on croise les doigts
C'est un sujet tres compliqué le borderline car tres varié et de plus, tres peu connu de la population.
bon courage à vous, mon conjoint est dans une phase de vide et depression depuis un mois. Il est perdu il se sent mal et opressé sans savoir reellement la cause. Son comportement met un peu notre couple en péril car c'est completement instable. Il refuse tout traitement et psychiatre car les psychotropes qu'il avait prit en amont l'avait rendu completement somnolent et il veut plus entendre parler de ca et veut s'en sortir seul. J'essaye de ne pas trop parler de la maladie car je me dis que plus on en parle plus on y pense et ca l'opresse. Il veut gérer ca seul sans médicaments pour lui c'est un défi qu'il se lance je le soutien a fond et Jespere de tout coeur retrouver la stabilité dans ma vie sentimentale et je veux apprendre et comprendre de ce trouble du comportement je suis persuadée que malgré les ' coups de mou' un stabilité comportementale peut etre envisagé et pour ca il faut que l'environnement soit favorable et je me battrais pour mon homme et pour un futur plus radieux. on croise les doigts
magcasine- Nouveau
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Nombre de messages : 3
Age : 37
Date d'inscription : 22/10/2012
Re: la psychiatrie
Une stabilité est envisageable... S'il retrouve son "équilibre"...
Maintenant, sans vouloir te blesser, sans traitement (le fait qu'il ait été somnolent avec son ancien traitement vient peu-être du fait qu'il n'ai pas eu le traitement adéquat ou qu'il ne lui ai pas laissé assez chance à ce traitement), sans suivi, sans thérapie... il risque fort de s'enfoncer dans son trou..
Je suis passée par là, mon Namoureux ♥ est passé par là ...
Son orgueil a failli lui coûter la vie... Mon manque de confiance en moi, ma difficulté à m'affronter, m'empêche d'être honnête avec mon psy et d'oser lui demander un traitement bien plus approprié (mes changements d'humeur actuellement me pourrissent littéralement la vie)...
Je n'ai pas de conseils, mais l'orgueil, bien que compréhensible, c'est jamais une bonne chose...
Maintenant, sans vouloir te blesser, sans traitement (le fait qu'il ait été somnolent avec son ancien traitement vient peu-être du fait qu'il n'ai pas eu le traitement adéquat ou qu'il ne lui ai pas laissé assez chance à ce traitement), sans suivi, sans thérapie... il risque fort de s'enfoncer dans son trou..
Je suis passée par là, mon Namoureux ♥ est passé par là ...
Son orgueil a failli lui coûter la vie... Mon manque de confiance en moi, ma difficulté à m'affronter, m'empêche d'être honnête avec mon psy et d'oser lui demander un traitement bien plus approprié (mes changements d'humeur actuellement me pourrissent littéralement la vie)...
Je n'ai pas de conseils, mais l'orgueil, bien que compréhensible, c'est jamais une bonne chose...
Pouchou- Membre enthousiaste
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Nombre de messages : 313
Age : 40
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 04/10/2012
Re: la psychiatrie
L'environnement est très important mais ne fait pas tout. Ca dépend du niveau de la crise. Quand on est à en mettre sa vie en jeu pour évacuer les angoisses je pense qu'un accompagnement médicamenteux soit inévitable. Et dans un degré supérieur l'hospitalisation. Mais si ton conjoint n'en ai pas là il peux peut être faire sans. Il n'y a pas urgence. Mais gérer ça seul c'est un peu compliqué. Mais il peux trouver des méthodes non médicamenteuse pour évacuer et retrouver de l'équilibre.
Ce serait bien s'il venait voir sur le forum. Il y a plein de piste. C'est bien d'avoir des témoignages de personne qui sont concernée par les mêmes problématiques. On se sent moins seul. Comme les border sont remplis d'un sentiment d'immense solitude je pense que c'est positif de se sentir moins seul. En tout cas le forum me fait beaucoup de bien. Les témoignages que je lis ici m'aide dans ma reconstruction. Je voulais trouver un groupe de discussion entre border pour échanger sur les problématiques spécifiques a TPL mais dans ma ville ça n'existe pas. Mais j'ai trouvé avec le forum le moyen de combler ce besoin d'échange pour comprendre comment m'en sortir.
En tout cas je t'encourage à inviter ton conjoint à venir jeté un coup d'oeil par lui même. Je suis sur qu'il va trouver plein d'infos pour réussir à mener sa barque.
Ta détermination est belle à voir.
Ce serait bien s'il venait voir sur le forum. Il y a plein de piste. C'est bien d'avoir des témoignages de personne qui sont concernée par les mêmes problématiques. On se sent moins seul. Comme les border sont remplis d'un sentiment d'immense solitude je pense que c'est positif de se sentir moins seul. En tout cas le forum me fait beaucoup de bien. Les témoignages que je lis ici m'aide dans ma reconstruction. Je voulais trouver un groupe de discussion entre border pour échanger sur les problématiques spécifiques a TPL mais dans ma ville ça n'existe pas. Mais j'ai trouvé avec le forum le moyen de combler ce besoin d'échange pour comprendre comment m'en sortir.
En tout cas je t'encourage à inviter ton conjoint à venir jeté un coup d'oeil par lui même. Je suis sur qu'il va trouver plein d'infos pour réussir à mener sa barque.
Ta détermination est belle à voir.
guillaume- Accro...
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Nombre de messages : 1947
Age : 53
Localisation : ici et maintenant
Date d'inscription : 08/08/2012
Re: la psychiatrie
+ 1 avec Pouchou et Guillaume. À mon avis un traitement est souvent nécessaire pour soigner certains symptômes.
Pour ma part j'en ai vraiment besoin, comme j'ai besoin de mes psy.
Pour répondre à ta question, en ce qui concerne mon experience, j'ai été interné plusieurs fois en psychiatrie, dont deux fois en HDT.
J'étais en crise... Lors de deux hospitalistions j'ai été suivie par mon ancien psychiatre qui était très bien et il m'a beaucoup apporté, je dirais même sauvée.
Mais j'ai aussi été bien aidé par une infirmière. Elle se montrait très humaine, à l'écoute, sans être dans le jugement. Elle savait trouver les mots sans me braquer davantage. Car je me braque vite. Elle savait aussi mettre des distances car dans mon cas j'ai vite tendance à trop en demander...
Mais comme Pouchou j'ai un problème avec l'autorité et souvent ça se passait mal avec l'équipe soignante...
Je suis tellement hypersensible que parfois j'étais très dur à gérer. Mais j'étais tellement cachetonnée qu'ils arrivaient à me maitriser. Et ça je l'ai très mal vécu.
Mais c'est vrai que je suis une patiente très difficile...
Pour ma part j'en ai vraiment besoin, comme j'ai besoin de mes psy.
Pour répondre à ta question, en ce qui concerne mon experience, j'ai été interné plusieurs fois en psychiatrie, dont deux fois en HDT.
J'étais en crise... Lors de deux hospitalistions j'ai été suivie par mon ancien psychiatre qui était très bien et il m'a beaucoup apporté, je dirais même sauvée.
Mais j'ai aussi été bien aidé par une infirmière. Elle se montrait très humaine, à l'écoute, sans être dans le jugement. Elle savait trouver les mots sans me braquer davantage. Car je me braque vite. Elle savait aussi mettre des distances car dans mon cas j'ai vite tendance à trop en demander...
Mais comme Pouchou j'ai un problème avec l'autorité et souvent ça se passait mal avec l'équipe soignante...
Je suis tellement hypersensible que parfois j'étais très dur à gérer. Mais j'étais tellement cachetonnée qu'ils arrivaient à me maitriser. Et ça je l'ai très mal vécu.
Mais c'est vrai que je suis une patiente très difficile...
Invité- Invité
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