ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
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ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Bonjour,
Depuis deux jours je lis et relis les pages de ce forum et je me demande si je ne serai pas une borderline?
Au test des 13 questions je suis bonne pour 10. J'ai 52 ans et je ne suis plus suivie que par ma médecin généraliste, les psy je les aient tous fait et chacun avaient une réponse différente s'ils ont daigné répondre à mon interrogation de mettre un nom sur ce que j'ai.
Je sent bien que je suis différente des autres, déjà enfant on me disait que j'étais folle. Une maîtresse d'école en CM1 à même écrit en rouge dans mon cahier à l'attention de mes parents "si votre fille est folle il faut la faire soigner", il n'y a seuleument que 3 ans que j'ai pris conscience avec une psychologue que ce mot ne m'était peut être pas destiné à moi.
On m'a conduit consulter, tout ce que je me souviens de cet entretiens c'est que le psy m'a demandé si j'aimais ma mère. Elle était à coté de moi et je me suis mise à pleurer parce que j'avais envie de répondre : non mais que je ne pouvais pas le dire devant elle. Puis on m'a fait faire des tests et on m'a renvoyée en disant que j'étais tout à fait bien dans ma tête.
Déjà au CP ou j'étais entrée à 5 ans car je suis née en fin d'année, dans une nouvelle ville loin de mes grands parents. La maîtresse la même m'avait appelée l'endormie et tout les enfants me courraient après en me traitant comme ça et en se moquant. Mes parents travaillaient beaucoup de jour et de nuit. Mon père n'était que très rarement à la maison, époux infidèle qui se ventait de ses aventures devant les ouvriers et nous(mon frère et moi), ma mère se couchait à minuit et se levait à 5h du matin. Nous étions élevés un peu à l'arrache un jour nous aurions pu déféquer sur la table, on ne nous aurait rien dit, puis le lendemain sans que rien n'avertisse ma mère se mettait dans des crises pas possible et me tapait dessus. Moins souvent sur mon petit frère. Drole de famille ou ma mère disait préférer mon frère parce que j'étais l'ainée des petits enfants des deux cotés et que mes grands parents me préféraient à lui. (j'ai 4 enfants et je ne comprends toujours pas ce que veulent dire ces histoires de préférences?)
En CM2 je suis tombé encore sur un instituteur particulièrement sadique, mais heureusement en CE2 j'avais eu une institutrice qui était réputée pour être très sévère et intrangigeante. Elle prenait sa retraite à la fin de mon année scolaire. Elle m'a placée au millieu de la classe et m'a faite aller au tableau, cette année là j'ai bien travaillé à l'école. Ma mère lui a donc demandé si elle voudrait me faire faire mes devoirs le soir, elle a accepté.
J'ai donc fait mon CM1 et CM2 en deux heures de cours le soir. Cette personne savait très bien comment j'étais traitée autant chez moi qu'à l'école et par les enfants du village (mes parents étaient des notables forcement les autres enfants étaient jaloux).
A 12 ans mes parents devaient repartir dans notre ville d'origine, pour reprendre les commerces de mes grand-parents ils m'ont mise en pension dans une institution religieuse pour fille. Là j'ai eu un sentiment diffus que je dirai triple, 1 ils retournaient dans la ville d'où on m'avait arrachée et où j'avais été heureuse jusqu'à 5 ans, 2 ils m'abandonnaient, 3 c'était super la liberté j'allais enfin changer de vie.
Là je me suis jurée que plus jamais on ne me rabaisserai et je me suis comportée comme le garçon de l'établissement. J'ai fait beaucoup de bêtises mais plutôt gentille. Les bonnes soeurs avaient envie de rire quand elles me grondaient parce que ce n'était jamais méchant.
Bien sûr en classe je ne faisais plus rien. Je n'ai jamais sû apprendre autrement que si on m'explique dès que j'ai une question à poser et j'ai très vite décroché. Lorsque les cours m'intéressait je rendais des contrôles parfait, lorsque ça ne m'intéressait pas je partais dans mes rêves et je n'écoutais rien. J'étais aussi très je- m'enfoutiste, après tout mes grands parents étaient très riche et mon grand père m'assurait tout le temps que quoi qu'il arrive je ne manquerai jamais de rien. J'étais très insouciente en apparence et je faisais rire tout le monde.
Mes parents ne sont restés que 3 mois, partis. Ils sont revenus s'installer dans ce maudit village.
A 14 ans je fumais, j'envoyais bouler mes parents, quand ma mère me frappait j'allais chercher le balais et je lui disait : vas y frappe moi c******* tu m'a faite rien que pour ça et elle me frappait. Je voyais dans ses yeux le plaisir qu'elle en ressentait et je ne sentais rien de ses coups même si elle retournais le balais pour me le planter dans les cotes. Là aussi, il y a eu beaucoup de témoins, mais on ne dénonce pas le patron ou un proche de la famille. Il y a eu les sorties avec ou sans permission jusqu'à 17 ans je me suis saoulé tous les WE avec mes copains. Par contre je savais très bien me faire respecter des garçons et j'ai tout de suite cherché à m'échaper dans le mariage. Mon rêve était d'être mère au foyer avec mon époux et mes enfants tous autour de la même table.
à 18 ans je me suis mariée, bien sûr avec le seul garçon que je connaissait et qui pouvait m'amener loin de ma famille. Nous avons eu 3 enfants, bien sûr je ne savais rien faire, c'est mon époux qui m'a appris à faire le ménage. Mon mari m'avait épousé pour la "fortune" de mes parents etc...... En fait mon époux était infidèle et il a mis une fille de 17 ans enceinte pendant que j'accouchais de notre 3ème enfant à 25 ans. Nous aurions pu nous sortir de cette impasse s'il avait accepté que nous ne voyions plus mes parents et fasses des éfforts. Nous avions fait construire une maison, lui était panier percé et à commencé à boire sans plus se cacher (auparavent il buvait au travail et à la maison pas plus que de raison.....enfin c'est ce que je pensais).
Notre couple n'a pas traversé cette crise et nous nous sommes séparés. Sur les conseils avisés de mes parents j'ai gardé la maison qui était un gouffre financier. Bien sûr je n'avais jamais travaillé et était totalement incapable de m'organiser en plus avec 3 enfant de 4-2 et 1 an ........
(Après la naissance de ma fille, l'année à devoir prendre la décision de divorcer à été une horreur. Je n'étais plus que l'ombre de moi même, j'ai fait une grosse dépréssion et j'ai commencé à être médicamentée.)
Un ami d'enfance m'a convaincue de retourner près de mes parents pour qu'ils me donnent du travail. Bien sûr ils m'ont trouvé un logement et du travail, la maison n'étant pas vendue, je me suis retrouvée avec un SMIC et deux loyers, c'était l'horreur. De plus ma mère refusait que mes enfants viennent chez elle, bref la même année j'ai rencontré quelqu'un et nous avons vécu 5 ans ensemble. IL s'est passé quelque chose de douloureux dont je ne parlerai pas parce que ce serait trop grave d'accuser une personne sur une intuition de maman, mais j'ai quitté cet homme pour un autre que j'ai rencontré qui avait 12 ans de moins que moi.
Avec ma mère au travail c'était l'enfer elle m'a gifflé à 30 ans et en s'est pas excusée quand elle a appris qu'elle avait tord, je me suis retrouvée en psychiatrie pour la première fois.
Je suis tombée amoureuse comme une adolescente à 33 ans d'un garçon qui en avait 21. Nous avions beaucoup de choses en commun, notament au niveau affectif. Le problème c'est qu'il fumait du canabis....
Mon premier mari et sa deuxième épouse se sont débrouillés pour avoir la garde de mes enfants. Très vite ils ont fait en sorte que je ne puisses plus les joindre. J'ai donc perdu mes 3 enfants qui avaient 13-11 et 9 ans il y a 19 ans mes deux grand garçons je les aient "récupérés" mais ma fille me déteste et ne veux toujours pas entendre parler de moi.
Je ne suis pas allée me défendre au tribunal, j'avais appris par l'enquétrice sociale que ma mère m'avait bien "enfoncé" je n'ai jamais eu le coeur à vérifier, mais ça m'a fichue en l'air
J'ai vécu mon "grand amour" et travaillé jusqu'à ce que je ne puisses plus à cause d'une arthrose précose. Cinq ans plus tard, nous avions décidés de nous marier et d'avoir un enfant. Ses parents qui fonctionnent comme les miens ont refusé de venir au petit repas de mariage qu'on avait prévu, le mariage ne s'est pas fait mais nous avons mis le bébé en route. Je pensais qu'en ayant un enfant le papa cesserait de fumer sa cochonnerie et surtout de dealer.
Ce bébé qui devait être un "pansement" est devenu ma psychose à peine enceinte j'ai eu peur qu'on me l'enlève. Le papa a accepté de ne plus dealer, donc fatalement nous n'avons plus eu "d'amis" puis il a compensé la drogue par l'alcool. Il est devenu une loque et voyant que nous n'avions pas d'avenir je suis partie dans un centre social.
Le papa à demandé la garde du petit, et là bien sûr justice sur le dos. Enquète sociale et des gens encore qui font des rapports comme quoi je suis incapable de gèrer un enfant mais cette fois ci je me suis battue et je me bat toujours.
Deux mois plus tard, j'avais retrouvé un appartement, un stage et là je rencontre un célibataire qui se lançait dans une entreprise. Bien sûr j'ai foncé tête baissée. Nous nous sommes connus en octobre en mai j'amménageais et avait un contrat de travail avec lui. Au mois de janvier suivant nous nous sommes mariés, en mars il dormait sur le canapé du salon avec sa bouteille d'alcool fort et dépensait tous ces gros revenus. Je me suis également appreçue à ce moment là qu'il jouait de grosse sommes d'argent.
Il ne savait pas gèrer son affaire, me faisait piquer des crises de nerfs quand il était saoul à me tenir des discourts totalement incohérents et rabaissants. J'ai fait appel aux Allanon (un groupe de co-alcooliques) les réunions se tenaient le mercredi soir à 20 heures et je ne voulais pas laisser mon fils alors âgé de 5 ans seul avec lui. Je ne pouvais pas non plus le prendre à ces réunions avec moi.
Je me suis coupée du monde et j'ai nié que j'allais très mal. Je voulais partir quelques jours pour me reposer. Je sentais encore l'échec, du couple, de l'entreprise et la perte encore de mon petit dernier.
Un soir lors d'une dispute j'ai fait un TS spontanée. Ensuite nous nous sommes séparés et je me suis encore retrouvée dans un foyer d'accueil. 6 mois, ça s'est très bien passé avec les autres pensionnaires, mais pas du tout avec la direction qui m'a fait un signalement parce que mon enfant est toujours "dans la lune"
Tout de même j'ai fini par trouver un logement à 100 km de là dans une ville ou j'avais des connaissances.
Depuis 10 ans ont passé. Je vis seule avec mon enfant "heureusement" pour moi je dirai, le papa de mon fils à fini par défigurer une de ses compagnes et à faire deux fois de la prison. Là la justice m'a un peu laché, mais pas pour longtemps.
Mon fils m'échapait sans cesse et ne m'écoutait pas. Une fois à 9 ans il est parti pêcher avec un copain il pleuvait à verse et à 13h il n'était pas rentré? J'ai donc appelé les pompiers. Il était dans la famille du copain entrain de manger tranquillement et avait dit à la maman que je ne m'inquièterai pas. J'ai eu très peur, je l'ai menacé. 6 jours plus tard il a recommencé à m'échaper et là je l'ai frappé sur les fesses avec une prise péritel. L'école à fait un signalement, cette histoire à duré 18 mois. J'ai été en garde à vue (heureusement les gendarmes ont été très bien avec moi, ils se sont déplacés eux pour me prendre en photo chez moi) mais le juge m'a envoyée chez un criminologue. Nous l'avons consulté un quart d'heure chacun mon fils puis moi. Quand je suis entrée dans son cabinet il m'a tellement insultée que j'ai cru qu'il bleefait. Mais quand nous sommes passés devant le juge, ce dernier à lu le rapport devant mon fils et son papa, il était écrit que j'étais un psychopathe totalement incapable de m'occuper d'un enfant. On ne m'a pas oté la garde de mon fils, mais j'ai pleuré pendant 2 semaine et j'avoue que j'étais honteuse au point de penser que je devais absolument me supprimer, mais je n'ai pas eu le courrage, de plus j'ai promis à mon deuxième fils de ne plus jamais recommencer.
Depuis ça fait 5 ans, je vis terrée chez moi je vois quelquefois des amies mais pas en ce moment ou je vais très très mal. J'ai peur de moi. J'ai toujours eu de gros complexes sur mon physique même quand je n'étais pas si grosse mais là je suis devenue quasi grabataire, je ne peux quasiment plus marcher, depuis petite je fais régulièrement toutes sortes de maladies psychosomatiques mais là ça prend des proportions énnormes. Des crampes partout, des mastoses avec kystes sous cutanés, des crises de boulimie. Je devrai arrêter de fumer car je fais des bronchittes chroniques mais mon médecin préfère que je fasses des éfforts sur la nourriture parce que je dois faire fondre la graisse que j'ai sur le foie sinon je vais dévelloper une cyrhose...... ce qui serait un comble pour une co-alcoolique qui ne boit pas! J'essaie de moins fumer mais c'est difficile. Je n'ai rien à part un jeu en ligne qui ne m'interesse plus vraiment.
Aujourd'hui je ne vois plus le bout du tunnel, personne ne peux m'aider. Est ce qu'on peut encore m'aider? J'ennerve les psy parce que j'oublie mes rendez vous et eux n'ont pas de réponse à mes questions.
J'ai été diagnostiqué tour à tour, dépressive, manipulatrice, psychopathe, très dépressive et dans mes plus jeunes années j'ai eu le diagnostic "avec ce que vous avez vécu petite, si vous étiez pas en béton vous seriez dans un HP" donc je ne sais pas à quel saint me vouer, je ne comprend rien, je suis hors circuit et j'ai peur de ne pas tenir les 4 année qu'il reste avant que mon petit dernier soit majeur.
Et là je me dis tu postes ça et tu ennuies tous ces pauvres gens avec tes histoires ou tu éffaces tout de toute façon tu n'est qu'une vieille dingue?
Depuis deux jours je lis et relis les pages de ce forum et je me demande si je ne serai pas une borderline?
Au test des 13 questions je suis bonne pour 10. J'ai 52 ans et je ne suis plus suivie que par ma médecin généraliste, les psy je les aient tous fait et chacun avaient une réponse différente s'ils ont daigné répondre à mon interrogation de mettre un nom sur ce que j'ai.
Je sent bien que je suis différente des autres, déjà enfant on me disait que j'étais folle. Une maîtresse d'école en CM1 à même écrit en rouge dans mon cahier à l'attention de mes parents "si votre fille est folle il faut la faire soigner", il n'y a seuleument que 3 ans que j'ai pris conscience avec une psychologue que ce mot ne m'était peut être pas destiné à moi.
On m'a conduit consulter, tout ce que je me souviens de cet entretiens c'est que le psy m'a demandé si j'aimais ma mère. Elle était à coté de moi et je me suis mise à pleurer parce que j'avais envie de répondre : non mais que je ne pouvais pas le dire devant elle. Puis on m'a fait faire des tests et on m'a renvoyée en disant que j'étais tout à fait bien dans ma tête.
Déjà au CP ou j'étais entrée à 5 ans car je suis née en fin d'année, dans une nouvelle ville loin de mes grands parents. La maîtresse la même m'avait appelée l'endormie et tout les enfants me courraient après en me traitant comme ça et en se moquant. Mes parents travaillaient beaucoup de jour et de nuit. Mon père n'était que très rarement à la maison, époux infidèle qui se ventait de ses aventures devant les ouvriers et nous(mon frère et moi), ma mère se couchait à minuit et se levait à 5h du matin. Nous étions élevés un peu à l'arrache un jour nous aurions pu déféquer sur la table, on ne nous aurait rien dit, puis le lendemain sans que rien n'avertisse ma mère se mettait dans des crises pas possible et me tapait dessus. Moins souvent sur mon petit frère. Drole de famille ou ma mère disait préférer mon frère parce que j'étais l'ainée des petits enfants des deux cotés et que mes grands parents me préféraient à lui. (j'ai 4 enfants et je ne comprends toujours pas ce que veulent dire ces histoires de préférences?)
En CM2 je suis tombé encore sur un instituteur particulièrement sadique, mais heureusement en CE2 j'avais eu une institutrice qui était réputée pour être très sévère et intrangigeante. Elle prenait sa retraite à la fin de mon année scolaire. Elle m'a placée au millieu de la classe et m'a faite aller au tableau, cette année là j'ai bien travaillé à l'école. Ma mère lui a donc demandé si elle voudrait me faire faire mes devoirs le soir, elle a accepté.
J'ai donc fait mon CM1 et CM2 en deux heures de cours le soir. Cette personne savait très bien comment j'étais traitée autant chez moi qu'à l'école et par les enfants du village (mes parents étaient des notables forcement les autres enfants étaient jaloux).
A 12 ans mes parents devaient repartir dans notre ville d'origine, pour reprendre les commerces de mes grand-parents ils m'ont mise en pension dans une institution religieuse pour fille. Là j'ai eu un sentiment diffus que je dirai triple, 1 ils retournaient dans la ville d'où on m'avait arrachée et où j'avais été heureuse jusqu'à 5 ans, 2 ils m'abandonnaient, 3 c'était super la liberté j'allais enfin changer de vie.
Là je me suis jurée que plus jamais on ne me rabaisserai et je me suis comportée comme le garçon de l'établissement. J'ai fait beaucoup de bêtises mais plutôt gentille. Les bonnes soeurs avaient envie de rire quand elles me grondaient parce que ce n'était jamais méchant.
Bien sûr en classe je ne faisais plus rien. Je n'ai jamais sû apprendre autrement que si on m'explique dès que j'ai une question à poser et j'ai très vite décroché. Lorsque les cours m'intéressait je rendais des contrôles parfait, lorsque ça ne m'intéressait pas je partais dans mes rêves et je n'écoutais rien. J'étais aussi très je- m'enfoutiste, après tout mes grands parents étaient très riche et mon grand père m'assurait tout le temps que quoi qu'il arrive je ne manquerai jamais de rien. J'étais très insouciente en apparence et je faisais rire tout le monde.
Mes parents ne sont restés que 3 mois, partis. Ils sont revenus s'installer dans ce maudit village.
A 14 ans je fumais, j'envoyais bouler mes parents, quand ma mère me frappait j'allais chercher le balais et je lui disait : vas y frappe moi c******* tu m'a faite rien que pour ça et elle me frappait. Je voyais dans ses yeux le plaisir qu'elle en ressentait et je ne sentais rien de ses coups même si elle retournais le balais pour me le planter dans les cotes. Là aussi, il y a eu beaucoup de témoins, mais on ne dénonce pas le patron ou un proche de la famille. Il y a eu les sorties avec ou sans permission jusqu'à 17 ans je me suis saoulé tous les WE avec mes copains. Par contre je savais très bien me faire respecter des garçons et j'ai tout de suite cherché à m'échaper dans le mariage. Mon rêve était d'être mère au foyer avec mon époux et mes enfants tous autour de la même table.
à 18 ans je me suis mariée, bien sûr avec le seul garçon que je connaissait et qui pouvait m'amener loin de ma famille. Nous avons eu 3 enfants, bien sûr je ne savais rien faire, c'est mon époux qui m'a appris à faire le ménage. Mon mari m'avait épousé pour la "fortune" de mes parents etc...... En fait mon époux était infidèle et il a mis une fille de 17 ans enceinte pendant que j'accouchais de notre 3ème enfant à 25 ans. Nous aurions pu nous sortir de cette impasse s'il avait accepté que nous ne voyions plus mes parents et fasses des éfforts. Nous avions fait construire une maison, lui était panier percé et à commencé à boire sans plus se cacher (auparavent il buvait au travail et à la maison pas plus que de raison.....enfin c'est ce que je pensais).
Notre couple n'a pas traversé cette crise et nous nous sommes séparés. Sur les conseils avisés de mes parents j'ai gardé la maison qui était un gouffre financier. Bien sûr je n'avais jamais travaillé et était totalement incapable de m'organiser en plus avec 3 enfant de 4-2 et 1 an ........
(Après la naissance de ma fille, l'année à devoir prendre la décision de divorcer à été une horreur. Je n'étais plus que l'ombre de moi même, j'ai fait une grosse dépréssion et j'ai commencé à être médicamentée.)
Un ami d'enfance m'a convaincue de retourner près de mes parents pour qu'ils me donnent du travail. Bien sûr ils m'ont trouvé un logement et du travail, la maison n'étant pas vendue, je me suis retrouvée avec un SMIC et deux loyers, c'était l'horreur. De plus ma mère refusait que mes enfants viennent chez elle, bref la même année j'ai rencontré quelqu'un et nous avons vécu 5 ans ensemble. IL s'est passé quelque chose de douloureux dont je ne parlerai pas parce que ce serait trop grave d'accuser une personne sur une intuition de maman, mais j'ai quitté cet homme pour un autre que j'ai rencontré qui avait 12 ans de moins que moi.
Avec ma mère au travail c'était l'enfer elle m'a gifflé à 30 ans et en s'est pas excusée quand elle a appris qu'elle avait tord, je me suis retrouvée en psychiatrie pour la première fois.
Je suis tombée amoureuse comme une adolescente à 33 ans d'un garçon qui en avait 21. Nous avions beaucoup de choses en commun, notament au niveau affectif. Le problème c'est qu'il fumait du canabis....
Mon premier mari et sa deuxième épouse se sont débrouillés pour avoir la garde de mes enfants. Très vite ils ont fait en sorte que je ne puisses plus les joindre. J'ai donc perdu mes 3 enfants qui avaient 13-11 et 9 ans il y a 19 ans mes deux grand garçons je les aient "récupérés" mais ma fille me déteste et ne veux toujours pas entendre parler de moi.
Je ne suis pas allée me défendre au tribunal, j'avais appris par l'enquétrice sociale que ma mère m'avait bien "enfoncé" je n'ai jamais eu le coeur à vérifier, mais ça m'a fichue en l'air
J'ai vécu mon "grand amour" et travaillé jusqu'à ce que je ne puisses plus à cause d'une arthrose précose. Cinq ans plus tard, nous avions décidés de nous marier et d'avoir un enfant. Ses parents qui fonctionnent comme les miens ont refusé de venir au petit repas de mariage qu'on avait prévu, le mariage ne s'est pas fait mais nous avons mis le bébé en route. Je pensais qu'en ayant un enfant le papa cesserait de fumer sa cochonnerie et surtout de dealer.
Ce bébé qui devait être un "pansement" est devenu ma psychose à peine enceinte j'ai eu peur qu'on me l'enlève. Le papa a accepté de ne plus dealer, donc fatalement nous n'avons plus eu "d'amis" puis il a compensé la drogue par l'alcool. Il est devenu une loque et voyant que nous n'avions pas d'avenir je suis partie dans un centre social.
Le papa à demandé la garde du petit, et là bien sûr justice sur le dos. Enquète sociale et des gens encore qui font des rapports comme quoi je suis incapable de gèrer un enfant mais cette fois ci je me suis battue et je me bat toujours.
Deux mois plus tard, j'avais retrouvé un appartement, un stage et là je rencontre un célibataire qui se lançait dans une entreprise. Bien sûr j'ai foncé tête baissée. Nous nous sommes connus en octobre en mai j'amménageais et avait un contrat de travail avec lui. Au mois de janvier suivant nous nous sommes mariés, en mars il dormait sur le canapé du salon avec sa bouteille d'alcool fort et dépensait tous ces gros revenus. Je me suis également appreçue à ce moment là qu'il jouait de grosse sommes d'argent.
Il ne savait pas gèrer son affaire, me faisait piquer des crises de nerfs quand il était saoul à me tenir des discourts totalement incohérents et rabaissants. J'ai fait appel aux Allanon (un groupe de co-alcooliques) les réunions se tenaient le mercredi soir à 20 heures et je ne voulais pas laisser mon fils alors âgé de 5 ans seul avec lui. Je ne pouvais pas non plus le prendre à ces réunions avec moi.
Je me suis coupée du monde et j'ai nié que j'allais très mal. Je voulais partir quelques jours pour me reposer. Je sentais encore l'échec, du couple, de l'entreprise et la perte encore de mon petit dernier.
Un soir lors d'une dispute j'ai fait un TS spontanée. Ensuite nous nous sommes séparés et je me suis encore retrouvée dans un foyer d'accueil. 6 mois, ça s'est très bien passé avec les autres pensionnaires, mais pas du tout avec la direction qui m'a fait un signalement parce que mon enfant est toujours "dans la lune"
Tout de même j'ai fini par trouver un logement à 100 km de là dans une ville ou j'avais des connaissances.
Depuis 10 ans ont passé. Je vis seule avec mon enfant "heureusement" pour moi je dirai, le papa de mon fils à fini par défigurer une de ses compagnes et à faire deux fois de la prison. Là la justice m'a un peu laché, mais pas pour longtemps.
Mon fils m'échapait sans cesse et ne m'écoutait pas. Une fois à 9 ans il est parti pêcher avec un copain il pleuvait à verse et à 13h il n'était pas rentré? J'ai donc appelé les pompiers. Il était dans la famille du copain entrain de manger tranquillement et avait dit à la maman que je ne m'inquièterai pas. J'ai eu très peur, je l'ai menacé. 6 jours plus tard il a recommencé à m'échaper et là je l'ai frappé sur les fesses avec une prise péritel. L'école à fait un signalement, cette histoire à duré 18 mois. J'ai été en garde à vue (heureusement les gendarmes ont été très bien avec moi, ils se sont déplacés eux pour me prendre en photo chez moi) mais le juge m'a envoyée chez un criminologue. Nous l'avons consulté un quart d'heure chacun mon fils puis moi. Quand je suis entrée dans son cabinet il m'a tellement insultée que j'ai cru qu'il bleefait. Mais quand nous sommes passés devant le juge, ce dernier à lu le rapport devant mon fils et son papa, il était écrit que j'étais un psychopathe totalement incapable de m'occuper d'un enfant. On ne m'a pas oté la garde de mon fils, mais j'ai pleuré pendant 2 semaine et j'avoue que j'étais honteuse au point de penser que je devais absolument me supprimer, mais je n'ai pas eu le courrage, de plus j'ai promis à mon deuxième fils de ne plus jamais recommencer.
Depuis ça fait 5 ans, je vis terrée chez moi je vois quelquefois des amies mais pas en ce moment ou je vais très très mal. J'ai peur de moi. J'ai toujours eu de gros complexes sur mon physique même quand je n'étais pas si grosse mais là je suis devenue quasi grabataire, je ne peux quasiment plus marcher, depuis petite je fais régulièrement toutes sortes de maladies psychosomatiques mais là ça prend des proportions énnormes. Des crampes partout, des mastoses avec kystes sous cutanés, des crises de boulimie. Je devrai arrêter de fumer car je fais des bronchittes chroniques mais mon médecin préfère que je fasses des éfforts sur la nourriture parce que je dois faire fondre la graisse que j'ai sur le foie sinon je vais dévelloper une cyrhose...... ce qui serait un comble pour une co-alcoolique qui ne boit pas! J'essaie de moins fumer mais c'est difficile. Je n'ai rien à part un jeu en ligne qui ne m'interesse plus vraiment.
Aujourd'hui je ne vois plus le bout du tunnel, personne ne peux m'aider. Est ce qu'on peut encore m'aider? J'ennerve les psy parce que j'oublie mes rendez vous et eux n'ont pas de réponse à mes questions.
J'ai été diagnostiqué tour à tour, dépressive, manipulatrice, psychopathe, très dépressive et dans mes plus jeunes années j'ai eu le diagnostic "avec ce que vous avez vécu petite, si vous étiez pas en béton vous seriez dans un HP" donc je ne sais pas à quel saint me vouer, je ne comprend rien, je suis hors circuit et j'ai peur de ne pas tenir les 4 année qu'il reste avant que mon petit dernier soit majeur.
Et là je me dis tu postes ça et tu ennuies tous ces pauvres gens avec tes histoires ou tu éffaces tout de toute façon tu n'est qu'une vieille dingue?
nolife- Invité
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Je voulais juste te dire que ton histoire n'ennuie pas, elle fait mal pour toi, elle bouleverse, mais elle n'ennuie pas. Border ou pas, personne ici ne te répondra, mais si toi tu le sens comme ça, alors prend le comme une béquille.
giginie- Membre enthousiaste
-
Nombre de messages : 487
Age : 44
Date d'inscription : 04/04/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Bonjour Nolife, quel âge as-tu? Tu as beaucoup vécu, et des trucs vraiment difficiles. Ici tu trouveras de l'écoute et pourra peut-être toi-même aider quelqu'un avec ton expérience...
Bisous.
Bisous.
Invité- Invité
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Merci Giminie et Tazia, grâce à vous j'ai bien dormi cette nuit. J'ai 52 ans et oui j'ai vécu plus longtemps que certains et moins que d'autres, je vous ai raconté ce qui est douloureux mais il y a eu des moments de bonheur dans ma vie.
C'est ma façon d'appréhender les choses qui me met en colère contre moi même, ces hauts ces bas et ces moments ou je ne sais plus et ne peux plus avancer, j'ai dit à ma docteur que j'ai l'impression d'être ce boxeur sur le ring qui continue a prendre des coups de poing sans bouger et dont on se dit : "mais pourquoi il ne se couche pas"
Je me suis inscrite et ne sais pas si je dois continuer à poster ici?
C'est ma façon d'appréhender les choses qui me met en colère contre moi même, ces hauts ces bas et ces moments ou je ne sais plus et ne peux plus avancer, j'ai dit à ma docteur que j'ai l'impression d'être ce boxeur sur le ring qui continue a prendre des coups de poing sans bouger et dont on se dit : "mais pourquoi il ne se couche pas"
Je me suis inscrite et ne sais pas si je dois continuer à poster ici?
nolife- Membre régulier
-
Nombre de messages : 42
Age : 65
Date d'inscription : 30/06/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Le boxeur ne se couche pas, parce qu'il sait, qu'à un moment, il ne sait pas quand, viendra la rage, le sursaut, le moment, où il se reprendra. Il le sait, il a cette énergie vitale en lui. Il sait qu'il ne gagnera pas forcément ce combat là, mais il saura rester debout. Il le sait, parce que ce type de combat, il l'a vécu des tas de fois, et qu'il y a survécu, que parfois même il a gagné. Alors non, le boxeur ne se couche pas, il encaisse les coups en attendant, le moment où il reviendra dans le combat, parce qu'il sait que ce moment va arriver, et que peut être même à force il apprendra à mobiliser cette énergie avant d'être à deux doigts du tapis.
giginie- Membre enthousiaste
-
Nombre de messages : 487
Age : 44
Date d'inscription : 04/04/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Bonjours Nolife,
ta vie est poignante ... plein de courage en toi et à toi.
Inscrite, tu peux poster ici et ailleurs. Sois la bienvenue !
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cailloux- Accro...
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Nombre de messages : 5557
Age : 61
Date d'inscription : 08/02/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
giginie a écrit:Le boxeur ne se couche pas, parce qu'il sait, qu'à un moment, il ne sait pas quand, viendra la rage, le sursaut, le moment, où il se reprendra. Il le sait, il a cette énergie vitale en lui. Il sait qu'il ne gagnera pas forcément ce combat là, mais il saura rester debout. Il le sait, parce que ce type de combat, il l'a vécu des tas de fois, et qu'il y a survécu, que parfois même il a gagné. Alors non, le boxeur ne se couche pas, il encaisse les coups en attendant, le moment où il reviendra dans le combat, parce qu'il sait que ce moment va arriver, et que peut être même à force il apprendra à mobiliser cette énergie avant d'être à deux doigts du tapis.
J'avais présenté cette comparaison en tant que spectateur qui ne connaît rien à ce sport. Ta réponse Giginie me pousse à me poser des questions. Est ce donc que ces temps ou je reste cachée sous ma couette (temps qui peuvent durer des années) ou je ne fais plus rien et que j'ai même peur de franchir le pas de ma porte sont des moments ou je me ressourcerait pour affronter le prochain coup.
Pour vous donner mon ressenti ce qui est sûr c'est que je n'ai pas envie de me coucher. Oui j'ai peur de faire un TS spontanée, donc peur de moi parce que c'est arrivé une fois, mais avec certitude je peux dire que je ne veux plus subir ce que j'ai subi dans l'enfance et que je m'en suis toujours défendue. Pour preuve le papa de mon fils à frappé ses compagnes successives, avec moi il a essayé mais à la première tentative j'ai fait faire un certificat médical à la seconde je suis allée voir la police puis je suis partie.
S'il est vrai que je me suis "mise en position de victime" dans mon enfance pour prendre des coups à la place de mon petit frère, je me suis toujours rebellée. J'ai l'impression de laisser à penser que je suis restée passive devant ses situations. D'ailleurs si je ne vais pas très bien en ce moment c'est parce que je sais que dans 7 semaines je vais devoir passer une semaine avec ma mère et que je me suis promise de porter plainte si elle se montre violente avec mon plus petit ou bien avec moi même, ce qui aurait des conséquences dramatiques du fait que je perdrais mon frère et mon père qui même s'ils admettent qu'elle est insupportable, n'admettront jamais que je mêle la justice à leur vie. J'ai déjà tord quand je m'insurge, alors porter plainte je n'ose même pas penser aux conséquences.
Une chose que je n'ai pas dite, c'est que je me suis faite soigner mais que j'ai reproduit cette violence avec mes enfants les plus grand tant verbale que physique. Je pensais à tord que le fait que j'allais pleurer chaque fois que je les frappaient en état de colère et non sans raison faisait une différence entre ce que j'avais subi de ma mère et ce que je leur faisait. Avec mes fils les plus grand j'ai pu m'excuser, ils ont pu constater aussi que je me comporte différemment avec leur petit frère.
nolife- Membre régulier
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Nombre de messages : 42
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Date d'inscription : 30/06/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Je vois bien que tu ne te places pas en victime, je sais aussi (pour l'avoir vécu), qu'on peut se retrouver dans des états tels que nos pulsions nous dominent (je n'ai pas d'enfants, mais j'ai fait énormément de mal à mon ex, alors qu'il était dans un moment de sa vie où il avait besoin de sérénité et de réconfort), donc je ne poserais pas de jugement, d'autant que je sais que le pire juge c'est soi-même, et que la culpabilité ne sert à rien, ni à ceux à qui on a fait du mal, ni à soi-même.
Bon courage
Giginie
C'est fort probable, en tout cas, (pour moi, ça n'a pas duré des années mais j'ai une vie qui semblerait idyllique pour la plupart), mais quand je l'ai fait, je l'ai exprimé comme ça, et pour commencer, ça m'a permis d'enlever une part de culpabilité. Je reste enfermée sans pouvoir sortir alors qu'il fait un temps magnifique parce que j'en ai besoin pour être capable d'affronter la vie (avec ses coups et ses instants de bonheur).Est ce donc que ces temps ou je reste cachée sous ma couette (temps qui peuvent durer des années) ou je ne fais plus rien et que j'ai même peur de franchir le pas de ma porte sont des moments ou je me ressourcerait pour affronter le prochain coup.
Bon courage
Giginie
giginie- Membre enthousiaste
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Nombre de messages : 487
Age : 44
Date d'inscription : 04/04/2011
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
j' interviens un peu tard mais je trouve ton histoire intéressante et que tu es drôlement courageuse après avoir subit toutes ces épreuves
gobinaud- Membre passionné
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Nombre de messages : 679
Age : 44
Date d'inscription : 23/02/2012
Re: ma vie une histoire de fou ou celle d'une border?
Salut,
Le récit de ta vie m'a profondément touché.
Je trouve moi aussi que tu es très courageuse !
Je te souhaite plein de bonnes choses, sur ce forum et ailleurs !
Le récit de ta vie m'a profondément touché.
Je trouve moi aussi que tu es très courageuse !
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Movaniel- Accro...
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Localisation : Terre
Date d'inscription : 21/09/2011
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