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Etats-limites et psychanalyse.

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Message  Michel Lun Fév 14 2011, 14:27

Je découvre ce forum par hasard,
Ca m'interresse.
J'y reviendrai.
Je suis en psychanalyse depuis plusieurs années... sans aucun résultats ou presque :sanglots:
Ce qui fait que je demande si je ne suis pas tout simplement un border-lines !!!
J'ai du mal à me decider à rencontrer des gens :stress:
Mais qu'est ce qu'un borders-lines ?
Bon je vais regarder tout ça içi ....

Michel

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Message  Invité Lun Fév 14 2011, 14:33

Bonjour Michel,

je t'invite a parcourir le forum,
ou tu trouveras sans aucun doutes des réponses a tes questions,
a bientot

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Message  Invité Lun Fév 14 2011, 14:37

bienvenue à bord(erland) !
( ici la croisière s'amuse, aussi... )

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ps : j'ai donné des années aussi en psychothérapie analytique
ça m'a aidée à aiguiser mes facultés d'analyse, c'est utile aussi, même à boerderland

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Message  vilainpetitcanard Lun Fév 14 2011, 19:01

Bonsoir Michel,

ma 1ère thérapie était aussi de type analytique mais j'ai abandonné au bout d'un an.
Quelques années plus tard, reprise d'une thérapie dialectique comportementale pendant 4 ans et une nette amélioration au niveau confiance en moi et dans d'autres domaines.
Je ne dis pas que c'est LA thérapie à suivre. Mais dans le cas de phobie sociale, d'anxiété (si c'est votre problème), je pense que cela peut aider grandement. Il existe aussi plusieurs variantes des thérapies cognitives comportementales d'après ce que j'ai lu
Mais je ne pense pas que si une thérapie analytique n'aboutit pas, cela veut dire qu'on est borderline :réflexion:

Bonne lecture
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Message  Patr!ck Lun Fév 14 2011, 19:44

Avant de parler thérapies, il faudrait peut être demander à ton médecin un diagnostique. Ou plutôt à un autre médecin, sinon, le tien l'aurait déjà fait depuis un bout de temps, j'imagine…

Bounce pogopogo
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Message  esmeralda Lun Fév 14 2011, 21:58

Bonsoir Patrick,

La psychanalyse est connue pour être une thérapîe longue (de plusieurs années) par opposition aux thérapies breves ( hypnothérapies par exemple). Elle permet surtout de mieux se connaitre, dans une recherche intérieure, de reconquête de son passé à l'aide d'associations d'idées surtout, de l'interprétation des rêves.
La psychanalyse est beaucoup décriée en ce moment par rapport à des thérapies comportementales par exemples, mais laissons là ce débat. C'est simplement très long pour avoir des effets et le risque c'est de se retrouver fàce à son passé, à des choses nouvelles et de ne pas savoir les gérer ensuite.

Si la psychanalyse ne fonctionne pas, ça ne constitue pas un indicateur par rapport à une classification(comme dans le dsm IV) de troubles psychiatriques.

En nous ecrivant brievement ce qui vous gêne le plus, ce qui vous fait consulter, ce que vous aimeriez résoudre, peut être une idée plus claire pourra se dégager... (mais je ne pense pas que le forum ait pour but de remplacer un diagnostic)

Mais sachez que les cases (diasgnostics) sont surtout faites pour rassurer les medecins et pour definir plus rationnellement une thérapie (parfois il peut y avoir des erreurs aussi) et c'est pas parce qu'on est dans une case que c'est foutu.
Pour tous ces troubles il y a moyen de les sublimer ou autrement dit de les depasser... et d'en faire une force (Mozart par exemple était soupçonné d'avoir le syndrome d'asperger, une forme d'autisme)

Bonne route pour trouver une thérapie qui vous convienne et qui vous apprenne à aller de mieux en mieux

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Message  cailloux Mar Fév 15 2011, 09:52

Je me demande si l'on peut comparer psychanalyse et thérapie d'inspiration analytique.
Je me dis que la psychanalyse c'est la découverte de soi, la thérapie, elle sous entend "un traitement", une volonté de "changement", je ne crois pas que ce soit tout à fait la même démarche ni de la part du client, ni de la part du thérapeute ?

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Message  esmeralda Mar Fév 15 2011, 10:42

Il existe, Cailloux, des psychanalystes qui sont psychiatres, et qui peuvent prescrire des traitements aussi.
Même une psychotherapie est basée sur quelque chose de plutôt long.
Une personne qui souffre peut être en demande d'être soulagée, (avec des traitements medicamenteux aussi) , en demande de se connaitre mieux, en volonté de sortir de sa souffrance, ou le tout à la fois.

Peut être convient t'il de bien reflechir à quelle démarche on veut suivre, en fonction de quels résultats... comme on pourrait se soigner à l'homeopathie ou à la medecine classique.
Ensuite c'est aussi un peu en fonction de ses symptômes et de ses croyances, et ce vers quoi on peut être attiré.

De ce qui est remboursé de ce qui ne l'est pas... etc....

La npsychanalyse de la part du client peut être faite juste dans un but de dcouverte, de connaissance de soi, sans que cette personne ait une souffrance particulière ou qu'il y en ait une.

Pour le th quand il a differents outils, il va proposer celui qui lui semble le plus adapté à la personne. Oui la demarche n'est pas la même entre une psychoterapie (plus d'interventions aussi de la part du th et orientation differente dans l'entretien.

Sinon, universellement, l'idéal serait d'aller le mieux le plus vite possible.


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Message  cailloux Mar Fév 15 2011, 11:37

Pourrais-je te demander, sans être indiscrète, qu'elle type de thérapie tu as suivi Esméralda ?
Pour ma part j'ai été orientée vers une thérapie d'inspiration analytique, sans doute par goût initialement, aussi parce que la psychiatre m'a poussé dans ce sens. Etais-je en mesure de faire un choix à ce moment là, en pleine décompensation ? Alors évidemment quand on entend les louanges des thérapies TCC et surtout des thérapies de schémas et dialectiques, on se dit parfois que le chemin serait plus facile, du type un peu coup de pub, la thérapie qui lave plus blanc que blanc en deux temps trois mouvements avec tout plein de soutien, même pas mal, trop beau pour être vrai, et pour l'hypnothérapie, je suis tombée sur un de ses ramages l'EMDR et cela ne m'a pour le moins pas réussi ... Alors un choix en contre-courant dira-t-on, laborieux de surcroit ... mais la croyance aussi qu'un travail de fond est incontournable, plus le choix quand la vie est devenue invivable, une tentative donc avec ses blessures, ses doutes, l'interrogation parfois si cela fait plus de bien ou de mal à quelqu'un dont la carrosserie fonctionnait plutôt bien mais dont le moteur est tombé en panne, et qui du coup se retrouve avec une carrosserie de plus en plus bosselé et un moteur qui hésite à démarrer.

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Message  esmeralda Mar Fév 15 2011, 12:42

Je vais essayer de dresser un petit parcours personnel, Cailloux

J'ai débuté une psychotherapie d'inspiration psychanalytique à l'âge de 16 ans sur 6 mois. Il y a vait en conccomitance un leger traitement avec des benzodiazepines, pour faciliter le sommeil, et réduire la somatisation (troubles intestinaux)
La therapie consistait juste à s'exprimer, alors que j'avais des amis, donc ça n'a servi à rien. Les médicaments ont empir mon état. Le résultat a été nul et j'ai arreté. Un th froid et distant qui me foutait plus le cafard qu'autre chose (je lui ai dis qu'il avait une attitude semblable à mon mur de chambre, et que donc je pouvais le remplacer par ce même mur. Il n'a rien eu à redire, et j'ai arrété)

Suite à cette épisode, c'est mon généraliste de l'époque qui m'a suivi, à raison d'une fois par semaine environ 30 minutes, et ceci gratuitement, sur 3 ans. Il s'occupait ainsi de 2 ou 3 personnes, pas en même temps, qu'il pensait pouvoir aider.
C'était en dehors de tout courant psychothérapique.
Ca a permis de résoudre un problème d'anorexie à l'époque, de donner le gout de vivre, de commencer à résoudre la timidité, de commencer à s'apprécier, enfin d'initier une approche que j'ai pu continuer à developper. Un énorme boulot.
Si ça devait ressembler à quelque chose, ce serait dans l'idée d'une personne paumée qui rencontre un sage, ou un chamane, enfin quelqu'un d'un peu particulier qui choisit d' aider une personne par des moyens peu conventionnels, passant par des expériences à vivre.

Après il y a eu une période un peu difficile avec mon premier copain, qui ronflait très fort et on n'avait qu'un petit studio et pas de sous. Manque de sommeil alors. on m'avait donné neuroleptiques (j'ai tenu jours , et j'ai cessé de les prendre) et adrepesseurs (prozac) aucun resultat. Le copain ne voulait pas résoudre le problème, je l'ai quitté et ça allait bien mieux...

Ensuite pendant longtemps lectures et reflexion personnelle.... et traitement pour manifestations somatiques (régulés par des traitements, hors traitement à vocation psychiatriques)

Un mauvais choix de travail, en cdi, il y a trois ans, m'ont amené à faire de l'auto-hypnose... que je pratique depuis régulièrement... (et maintenant métier qui me plait) étant guidée pour cela aussi... par un professionnel. Du même type que le premier, alors à nouveau complètement hors sentiers battus. C'est un peu le destin.

Un peu long mon message, mais je reprendrais, vais au travail...

Des bons réparateurs de bosses... il y en a... et qui font bien redemarrer les moteurs un peu grippés... J'ai eu la chance d'en rencontrer, sans doute pas là où on croirait les trouver... souvent un choix purement intuitif, d'endroits où je n'aurais par la raison pas du aller, mais où j'ai vraiment bien fait d'aller....

Amicalement,

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Message  cailloux Mar Fév 15 2011, 12:55

Juste un petit mot pour te remercier d'avoir présenté ton parcours. Ce qui en ressort pour moi, c'est qu'au-delà de la méthode, il s'agit avant tout de la rencontre entre des individus, une rencontre authentique qui aide à grandir, ton parcours fait un peu envie !

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Message  esmeralda Mar Fév 15 2011, 13:09

Un petit rajout:
Le travail entrepris a été plus sur une recherche de potentiels, developpement de l'intuition, des capacités créatives, aller vers le plus de sa personnalité, plutôt que de résoudre les moins.. parce qu'avec les moins, même en les travaillant, ça restera pas terrible...

Un exemple, si on est très anxieux, plutôt que de d'entrer dans une lutte terible contre soi, on peut se dire à quoi pourrait servir cette anxiété ?
Quelqu'un d'anxieux par exemple saura être très prévoyant, éviter des tas de dangers pour les autres et peut chercher à mettre cette anxiété à contribution quelque part...

Un peu dans cette idée....

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Message  cailloux Mar Fév 15 2011, 18:05

Esmeralda ton parcours est intéressant. Pour la petite histoire je n'ai commencé à fréquenter des psys que depuis relativement peu de temps, au regard de mon âge ... Pas de psy ado ni même adulte, des études sup., stable au travail, stable en amitié, des qualités bien exploitées, une personnalité bien trempée, et pourtant aucune intimité, une vie au service de l'autre, de devoir jusqu'à l'étouffement et là ça a fait stop !!!!
L'hypnose, dont tu parles, je ne sais pas si je la pratique, mais sans doute quelque chose d'approchant avec la capacité de me couper à volonté de mon ressenti ou de mon corps, pas la peine d'anesthésiant ! Sauf qu'il arrive parfois aussi que celà soit déclenché à mon corps défendant et là ... La capacité à focaliser ou défocaliser a aussi ses travers, j'évite désormais d'y avoir recours. Avec L'EMDR (une séance !) j'ai aussi appris en autodidacte à faire des rêves dirigés après avoir connu l'angoisse des paralysies du sommeil ... Je m'en serais bien passé !
Pour les médicaments, je suis sous AD depuis 10 et à se dire que la vie est belle ! mois, je n'en ai supporter qu'un seul, quand aux anxios ... ils m'angoissent donc exit. J'ai eu la chance d'être tombé sur une psychiatre qui ne charge pas la mule, malgré des troubles dissociatifs, elle n'a jamais envisagé de neuroleptiques, m'a proposé un régulateur d'humeur mais uniquement si je suis convaincue ... Cela me va bien, je crois bien plus en une thérapie qu'en des médicaments ! Maintenant la thérapie n'est pas une partie de plaisir ! Décrypter ses angoisses permet effectivement de les évacuer en bonne partie. Pour l'instant, la thérapie ne m'a pourtant pas permis de remettre le moteur en route, moins d'angoisse mais toujours de grands coup de blues, et pas complètement à l'abris des angoisses non plus, mais 9 mois de thérapie ne suffisent sans doute pas à digérer un passé long, long, long, et à se dire que la vie est belle, surtout après de l'assistance à de longues et douloureuses agonies.
Voilà pour mon petit parcours.

Bonne soirée

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Message  vilainpetitcanard Mar Fév 15 2011, 18:18

Pour ma part, je pense qu'il ne faut opposer les types de thérapies. Plutôt voir ce qui convient au moment même au patient. Pour un borderline qui a fait une série de ts, qui a des problèmes d'alcool, de drogue, d'automutilation, je doute qu'une analyse soit bénéfique dans un 1er temps.
Par contre, la TCC apprend à mieux contrôler ses pulsions auto-destructrices et impose au border un cadre, des limites dont il a besoin. Et les médocs aident aussi à diminuer les angoisses, les sautes d'humeur etc...
Par la suite, pourquoi pas continuer avec une thérapie analytique pour peaufiner et traiter d'autres points comme la névrose d'abandon par exemple.
Et comme l'exemple d'Esmeralda le montre, la personnalité du thérapeute et la relation qu'on a avec lui influence grandement l'évolution.
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Message  Patr!ck Mar Fév 15 2011, 23:07

Juste, on a pas totalement perdu le fil du message de Michel, là ?

:réflexion:
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Message  cailloux Mer Fév 16 2011, 07:44

Pour revenir à la question de Michel, c'est la psychiatre (hospitalière et de ville) qui m'a envoyé sur cette piste. Je ne sais pas si je suis Borderline, le diagnostic posé pour l'heure est bipolarité type III et Trouble anxieux généralisé. Cela ne l'a pas empêché de m'envoyer chez ce type de thérapeute, et d'espérer une certaine amélioration de cette démarche. Les thérapies d'inspiration analytique, elle les prévoient donc aussi pour des gens présentant "une pathologie". Sur le site de l'AAPEL, la thérapie "dialectique" est classée comme présentant le meilleur résultat, toutefois les thérapies d'inspiration analytique, avec des résultats deux fois moins bon, peuvent aussi être positives. Pas facile de trouver des thérapeutes proposant une thérapie "dialectique", alors on fait avec ce qu'il y a de mieux et de disponible. Une telle thérapie (dialectique) serait proposée, c'est sans doute vers elle que je m'orienterais. De la théorie à la réalité, il y a souvent un fossé !

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Message  esmeralda Mer Fév 16 2011, 12:42

La thérapie dialectique, utilise entre autres la méditation de pleine conscience comme outil thérapeutique, introduite en France par John Kabat ZIn.
Dans certains hopitaux, vous pouvez trouver des thérapeutes qui utilisent ces techniques venues d'orient, et adaptées à des occidentaux. ( sur Paris, le DR Christophe André, et son livre "etats d'âmes" que l'on peut se procurer, qui aide à controler ses émotions)

A défaut de trouver des thérapeutes qui utilisent la therapie dialectique, vous pouvez apprendre cette forme de méditation (je suis entrain de m'y interesser un peu plus). On peut trouver de nombreux sites qui en expliquent les bienfaits, validés scientifiquement (pour les idées suicidaires, la depression, c'est un outil précieux)

A mon avis, perso, la therapie dialectique serait beaucoup plus adaptée... que la psychanalyse ou des psychotherapies classiques.



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Message  cailloux Mer Fév 16 2011, 19:38

Bien d'accord, mais on fait avec ce que l'on trouve ... Vive la thérapie dialectique, mais elle est inaccessible pour beaucoup ! Alors à défaut, est-ce que les thérapies d'inspiration analytique sont envisageables, pour moi la question est là.
Pour l'EMDR savoir aussi que cela peut être très dangereux, il a fallu d'un rien, une heureuse coïncidence pour que je m'en sorte, et pourtant c'est souvent présenté comme indiqué, mais en fouillant vraiment dans les infos, on finit par trouver que celà peut se révéler très dangereux pour les personnes présentant des troubles de dissociation, pas adapté à des personnes présentant des troubles psychotiques(ceci n'est pas une réflexion de mon cru), c'est un levier très puissant a utiliser avec la plus grande prudence, dixit un thérapeute adepte de la méthode. Alors à ne pratiquer qu'une fois diagnostiquer, avec un thérapeute aguerri et informé de la nature de vos troubles, je ne souhaite à personne l'enfer que j'ai connu.
Ceci m'a évidemment laissé un arrière goût amer, alors tout état de conscience modifier m'inquiète un peu, donc aussi la médiation de pleine conscience ... Dans un de ses séminaires sur cette méthode, le Dr Christophe André à donné comme exemple, celui d'une femme en Russie pendant son jugement, qui s'est focalisé sur le bruit du vent dans les feuilles d'un arbre, évidemment cela ne changeait rien à son jugement et lui offrait un moment de bien être et de plénitude, je connais ça .... mais qu'est-ce qui se passe si le même procédé se met en oeuvre quand je suis au volant ? Je peux l'induire volontairement, consciemment, mais parfois il arrive aussi que cela se produise à mon corps défendant ... Plus je m'en sers volontairement, plus cela se produit aussi à mon insu consciente. Alors maintenant j'évite. Maintenant ce n'est qu'une expérience personnelle et cela n'a failli qu'une seule fois être dangereux ... Et puis la médiation de pleine conscience n'est peut être pas ce que je soupçonne.

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Message  Invité Mer Fév 16 2011, 20:07

bonsoir...
ici une adepte inconditionnelle de toutes les méthodes, dès lors qu'elles m'aident un tant soit peu
ayant pratiqué : psychothérapie analytique ( il y a 30 ans pas question d'autre chose, hormis la médication, et c'était soit l'un soit l'autre, pas question de mélanger les genres... j'ai donc opté, et je n'en regrette rien, pour la psychothérapie analytique ), EMDR, hypnose, kinésiologie ( en ce moment ), méditation et médication...

pour ce qui est de la méditation en pleine conscience, si c'est ce qu'il m'est arrivé de pratiquer déjà, je dirais que cela ne m'a jamais emportée suffisamment loin pour me mettre en danger, même au volant
bien au contraire, je me suis sentie dans ces occasions bien plus maître de mes perceptions et réactions qu'en état de stress aigu, par exemple
mais il est vrai aussi que cela ne s'est jamais produit sans que je le décide

pour ce qui de la psychothérapie analytique...
je peux en dire la chose suivante : si, en raison de cette fâcheuse expérience de l'EMDR, tu évites toute approche qui passe par un état de conscience modifiée, alors sur ce plan-là tu n'as rien à craindre, c'est sûr
c'est donc tout à fait envisageable dans ce sens qu'il n'y a pas à craindre de quelconque surprise de cet ordre-là
maintenant, pour ce qui est de l'efficacité : mon expérience, ou plutôt mes diverses expériences m'amènent à penser que c'est efficace jusqu'à un certain point : celui du traumatisme, dans la mesure où la définition même de ce dernier admet qu'il est indicible, donc impossible à approcher par le seul verbe...
voilà pourquoi, je suppose, du moins entre autres motifs possibles, il m'a fallu après près de 15 années de psychothérapie analytique m'orienter vers d'autres approches

enfin : tout cela dépend bien évidemment de nombreux autres facteurs que les seules caractéristiques de telle ou telle approche

là thérapeute avec laquelle j'ai le plus avancé, et le plus vite, est une psychologue formée en psychanalyse, EMDR, hypnose, analyse systémique, constellations familiales, et je ne sais quoi encore
je pense que la diversité de ses outils a été l'un de ces facteurs, déterminante

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Message  cailloux Mer Fév 16 2011, 20:32

Un grand merci pour ta réponse !
Tu écris que c'était ou la médication ou la thérapie, ai-je bien compris ? Pas de médicaments pendant la thérapie d'inspiration analytique ?
Pour le traumatisme indicible, oui , non verbalisable ...

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Message  Invité Mer Fév 16 2011, 22:10

cailloux a écrit:Un grand merci pour ta réponse !
Tu écris que c'était ou la médication ou la thérapie, ai-je bien compris ? Pas de médicaments pendant la thérapie d'inspiration analytique ?
Pour le traumatisme indicible, oui , non verbalisable ...
j'allais à l'époque chez une psychologue psychanalyste, et nulle part ailleurs
ce n'est pas elle qui aurait pu me prescrire quoi que ce soit, déjà
mais il est également vrai que j'y étais moi-même hostile, alors
du moins je considérais le recours à la médication comme contraire à ma démarche...
je pensais alors qu'il était réservé à ceux qui ne souhaitent traiter que le symptôme...
c'était un peu dans l'air du temps, aussi, me semble-t-il
je crois que les choses ont évolué, et moi aussi ( si, si ! )
je ne dirais plus aujourd'hui qu'il faut choisir entre les deux
je suis aujourd'hui sous AD, et je ne m'interdis pas un anxiolytique de temps à autre, ou même un somnifère... ce qui ne m'empêche en rien de continuer à "réfléchir", parfois même bien au contraire

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Message  cailloux Jeu Fév 17 2011, 08:17

Merci pour ta réponse, un choix personnel, qui rejoint un peu le mien, AD oui pour le reste non merci, du moins pour l'instant, et la psychiatre n'insiste pas non plus ! Chouette !!!
Petite mise en garde pour les lecteurs, la thérapie m'a qu'en même valu une TS, gentiment occulté auprès de mes psys, donc pas le versus au secours, celle du genre bye-bye sans remoud, mais disons que de toute manière la route était toute tracée, juste une petite précipitation ponctuelle. On verra si je parviens à changer durablement de cap grâce à leur intervention, une tentative de remise sur les rails.

Bonne journée

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Message  vilainpetitcanard Jeu Fév 17 2011, 22:11

Pour revenir sur la thérapie de type analytique qui implique si je ne m'abuse la notion de transfert, il semble d'après ce que j'ai lu que dans le cas d'un trouble borderline, le thérapeute doit parfaitement maitriser ce mécanisme. Je lis souvent ici et ailleurs des borderlines qui ont de gros problèmes d'attachement fusionnel avec leur thérapeute. Pour ma part, la TDC m'a évité ce genre de souci avec une psychologue qui cadre bien la relation thérapeutique.
Je lis que la TDC fait appel à la PNL et la méditation de pleine conscience. Perso, je ne vois pas trop à quoi cela fait référence. Ce que je sais c'est que ma psy m'a donné l'occasion d'approcher des exercices tirés du yoga, de la mentalisation pour remédier au stress. En tout cas, rien d'incontrôlable pour moi.

Bonne chance Cailloux pour trouver ce qui te conviendra. Il doit exister en France des thérapeutes de type TCC capables de s'adapter à leur patient !
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Message  Invité Jeu Fév 17 2011, 22:22

c'est le contre-transfert que le thérapeute d'inspiration analytique doit maîtriser
à savoir la pertinence de sa réponse au transfert de son patient, en fonction de la forme que prend celui-ci

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Message  cailloux Ven Fév 18 2011, 17:22

J'ai vu sur d'autres postes effectivement que pour certain un attachement envahissant envers le thérapeute prend place, il est certain que j'ai des craintes à cet égard. Pour l'heure pourtant je dirais que j'ai autant d'attachement pour ma thérapeute que pour mon garagiste (sympathiques tous les deux d'ailleurs)... je cherche ses compétences techniques, les paroles qui pourraient me guider, je m'étonne des réactions que ces attitudes peuvent provoquer en moi, bref je m'étudie pendant qu'elle m'étudie, et quelque part pour l'instant j'évite de l'identifier, attitude que je trouve d'ailleurs un peu vexante, mais bon peut être un juste retour de la neutralité toute relative de l'analyste ! Peut être plus facile aussi de se dévoiler avec ses failles face à quelqu'un de transparent, que l'on ne voit pas, ce qui me vaut d'ailleurs mon regard totalement évitant ... puisqu'il s'agit d'une thérapie en face à face que je m'évertue à transformer en une thérapie côte à côte.
Avec la psychiatre on dira que je suis passée par un état fusionnel, typiquement psychotique, durdur, demi tour droite, mise à distance pour reprendre progressivement une relation patient/médecin plus classique, franchement pas envie de retourner dans ces méandres ! Une façon accélérée de faire le deuil de la mère "mythique", instructif certes mais brutal.

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