psychose familiale
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psychose familiale
Bonsoir,
Depuis toujours, j'ai ma façon à moi de faire les choses, je crois que c'est moi qui ai raison et que les autres ont tort... Je surprends parfois des regards de connivence par-dessus ma tête mais peu importe : je n'aime pas l'hypocrisie ni la lâcheté de ceux qui en usent.
Et puis, il y a environ 4-5 ans, j'ai compris (à 45 ans) que ce n'était pas moi "qui avais raison", que j'étais ''psychotique'' (le ''clivage'' est ma défense préférée), née d'une famille de psychotiques (schizophrènes ?), alcooliques, etc...
J'ai remporté ma victoire sur le tabac il y a 10 ans, puis ma victoire sur l'alcool il y a 5 ans.
Pour gagner ma vie, je suis assistante de direction mais j'ai toujours cherché à faire autre chose, me jugeant capable de mieux... Je n'y suis pas arrivée et maintenant je sais pourquoi.
Je sais que mon hyper-sensibilité, mon hyper-émotivité sont dues au fait que ma mère ne m'a pas renvoyé une "image contenante" ; mon pare-excitation est déficient et je vis dans une angoisse "ambiante" qui me "bouffe" beaucoup d'énergie. Cette angoisse mobilise mes ressources psychiques sur des points de détail hors de proportion avec la réalité, etc...
Quelqu'un pourrait-il me dire comment expliquer tout ceci à mes collègues, dans mon nouveau boulot, sans perdre la face, pour leur dire que même si j'ai plutôt l'air, l'entregent et la culture d'une cadre sup, je dois me cantonner à mes tâches d'assistanat dans lesquelles je me sens en sécurité.
Merci pour votre aide
Holy
Depuis toujours, j'ai ma façon à moi de faire les choses, je crois que c'est moi qui ai raison et que les autres ont tort... Je surprends parfois des regards de connivence par-dessus ma tête mais peu importe : je n'aime pas l'hypocrisie ni la lâcheté de ceux qui en usent.
Et puis, il y a environ 4-5 ans, j'ai compris (à 45 ans) que ce n'était pas moi "qui avais raison", que j'étais ''psychotique'' (le ''clivage'' est ma défense préférée), née d'une famille de psychotiques (schizophrènes ?), alcooliques, etc...
J'ai remporté ma victoire sur le tabac il y a 10 ans, puis ma victoire sur l'alcool il y a 5 ans.
Pour gagner ma vie, je suis assistante de direction mais j'ai toujours cherché à faire autre chose, me jugeant capable de mieux... Je n'y suis pas arrivée et maintenant je sais pourquoi.
Je sais que mon hyper-sensibilité, mon hyper-émotivité sont dues au fait que ma mère ne m'a pas renvoyé une "image contenante" ; mon pare-excitation est déficient et je vis dans une angoisse "ambiante" qui me "bouffe" beaucoup d'énergie. Cette angoisse mobilise mes ressources psychiques sur des points de détail hors de proportion avec la réalité, etc...
Quelqu'un pourrait-il me dire comment expliquer tout ceci à mes collègues, dans mon nouveau boulot, sans perdre la face, pour leur dire que même si j'ai plutôt l'air, l'entregent et la culture d'une cadre sup, je dois me cantonner à mes tâches d'assistanat dans lesquelles je me sens en sécurité.
Merci pour votre aide
Holy
Holy- Nouveau
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Nombre de messages : 6
Age : 64
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: psychose familiale
Holy a écrit:Bonsoir,
Depuis toujours, j'ai ma façon à moi de faire les choses, je crois que c'est moi qui ai raison et que les autres ont tort... Je surprends parfois des regards de connivence par-dessus ma tête mais peu importe : je n'aime pas l'hypocrisie ni la lâcheté de ceux qui en usent.
Et puis, il y a environ 4-5 ans, j'ai compris (à 45 ans) que ce n'était pas moi "qui avais raison", que j'étais ''psychotique'' (le ''clivage'' est ma défense préférée), née d'une famille de psychotiques (schizophrènes ?), alcooliques, etc...
J'ai remporté ma victoire sur le tabac il y a 10 ans, puis ma victoire sur l'alcool il y a 5 ans.
Pour gagner ma vie, je suis assistante de direction mais j'ai toujours cherché à faire autre chose, me jugeant capable de mieux... Je n'y suis pas arrivée et maintenant je sais pourquoi.
Je sais que mon hyper-sensibilité, mon hyper-émotivité sont dues au fait que ma mère ne m'a pas renvoyé une "image contenante" ; mon pare-excitation est déficient et je vis dans une angoisse "ambiante" qui me "bouffe" beaucoup d'énergie. Cette angoisse mobilise mes ressources psychiques sur des points de détail hors de proportion avec la réalité, etc...
Quelqu'un pourrait-il me dire comment expliquer tout ceci à mes collègues, dans mon nouveau boulot, sans perdre la face, pour leur dire que même si j'ai plutôt l'air, l'entregent et la culture d'une cadre sup, je dois me cantonner à mes tâches d'assistanat dans lesquelles je me sens en sécurité.
Merci pour votre aide
Holy
Hello Holy (lol)
je me pose une question, et j'espère ne pas te heurter.. si c'est le cas, n'hésite pas à me le dire...
voilà:
"pourquoi le besoin d'en parler à tes collègues?" "qu'est ce qui te dérange en vrai?" c'est la peur qu'ils pensent des choses de toi et qu'ils ne te le disent pas?
Ce qui me fait poser ces questions, c'est que je me demande est ce que c'est vraiment handicapant pour toi dans l'accomplissement des tâches que tu as?
ou est ce que tu anticipe une attente que pourraient avoir tes collègues?
Je me dis aussi: ton hyper sensibilité peut être un atout, ne vois tu pas un endroit où le fait que tu sois sensible t'as été montré comme un compliment par tes anciens collègues?
catkoc- Membre passionné
-
Nombre de messages : 944
Age : 40
Localisation : France, Poitiers
Date d'inscription : 23/09/2010
Re: psychose familiale
Bonsoir Catkoc,
Merci pour ta réponse et ta délicatesse.
Pour te répondre : je n'ai pas peur que les collègues pensent des choses de moi (comment pourrais-je les en empêcher ?) mais je voudrais savoir comment expliquer que je change de route à 50 ans, pour un moins bon salaire assorti d'une sécurité d'emploi, à la suite de cette prise de conscience.
Oui, c'est handicapant pour moi dans l'accomplissement des tâches que j'ai :
- je suis en sueur dès que je dois obtenir quelque chose d'un(e) collègue et que je n'y arrive pas (je passe sur les odeurs que ça déclenche et sur l'inconfort que ça crée qui compromet ton assurance)
- je n'accepte pas de capituler devant l'obstacle ou de différer
- j'ai horreur d'être prise en défaut
Ces deux derniers points étant "névralgiques" chez moi : si je ne peux y satisfaire, j'en perds la raison, littéralement.
Je ne sais si ça explique mieux le handicap... mais j'attends ta réponse avec impatience.
Holy
Merci pour ta réponse et ta délicatesse.
Pour te répondre : je n'ai pas peur que les collègues pensent des choses de moi (comment pourrais-je les en empêcher ?) mais je voudrais savoir comment expliquer que je change de route à 50 ans, pour un moins bon salaire assorti d'une sécurité d'emploi, à la suite de cette prise de conscience.
Oui, c'est handicapant pour moi dans l'accomplissement des tâches que j'ai :
- je suis en sueur dès que je dois obtenir quelque chose d'un(e) collègue et que je n'y arrive pas (je passe sur les odeurs que ça déclenche et sur l'inconfort que ça crée qui compromet ton assurance)
- je n'accepte pas de capituler devant l'obstacle ou de différer
- j'ai horreur d'être prise en défaut
Ces deux derniers points étant "névralgiques" chez moi : si je ne peux y satisfaire, j'en perds la raison, littéralement.
Je ne sais si ça explique mieux le handicap... mais j'attends ta réponse avec impatience.
Holy
Holy- Nouveau
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Age : 64
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: psychose familiale
Pourquoi ne pas leur dire que ton ancien boulot était trop stressant pour toi, et que cela t'a permis de comprendre que tu aspires à une activité professionnelle plus sereine ?
Invité- Invité
Re: psychose familiale
+1 !allantvers a écrit:Pourquoi ne pas leur dire que ton ancien boulot était trop stressant pour toi, et que cela t'a permis de comprendre que tu aspires à une activité professionnelle plus sereine ?
J'ai aussi un boulot administratif (mais pas que) usant (mais pas que).
Il n'est pas nécessaire de déballer ton mal-être à tes collègues, d'autant que cela pourrait te mettre en danger ; expliquer simplement que tu aspires à plus de sérénité permet d'expliquer tes envies sans te justifier. D'autant qu'à 50 ans, il paraît logique de ne plus vouloir de stress à outrance.
Bon courage.
Hiver- Membre passionné
-
Nombre de messages : 709
Age : 46
Localisation : Pays-de-Loire
Date d'inscription : 14/03/2009
Re: psychose familiale
Hiver a écrit:+1 !allantvers a écrit:Pourquoi ne pas leur dire que ton ancien boulot était trop stressant pour toi, et que cela t'a permis de comprendre que tu aspires à une activité professionnelle plus sereine ?
J'ai aussi un boulot administratif (mais pas que) usant (mais pas que).
Il n'est pas nécessaire de déballer ton mal-être à tes collègues, d'autant que cela pourrait te mettre en danger ; expliquer simplement que tu aspires à plus de sérénité permet d'expliquer tes envies sans te justifier. D'autant qu'à 50 ans, il paraît logique de ne plus vouloir de stress à outrance.
Bon courage.
Je confirme...
Invité- Invité
Merci
Merci Hiver, Allantvers et Catkoc,
Oui, pour une fois je ne vais pas chercher à me justifier.
Et puis j'attendrai que le temps passe, que ce sacré sentiment de honte disparaisse.
Bonne vie,
Holy
Oui, pour une fois je ne vais pas chercher à me justifier.
Et puis j'attendrai que le temps passe, que ce sacré sentiment de honte disparaisse.
Bonne vie,
Holy
Holy- Nouveau
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Nombre de messages : 6
Age : 64
Date d'inscription : 17/06/2010
Re: psychose familiale
Holy a écrit:Bonsoir Catkoc,
Merci pour ta réponse et ta délicatesse.
Pour te répondre : je n'ai pas peur que les collègues pensent des choses de moi (comment pourrais-je les en empêcher ?) mais je voudrais savoir comment expliquer que je change de route à 50 ans, pour un moins bon salaire assorti d'une sécurité d'emploi, à la suite de cette prise de conscience.
Oui, c'est handicapant pour moi dans l'accomplissement des tâches que j'ai :
- je suis en sueur dès que je dois obtenir quelque chose d'un(e) collègue et que je n'y arrive pas (je passe sur les odeurs que ça déclenche et sur l'inconfort que ça crée qui compromet ton assurance)
- je n'accepte pas de capituler devant l'obstacle ou de différer
- j'ai horreur d'être prise en défaut
Ces deux derniers points étant "névralgiques" chez moi : si je ne peux y satisfaire, j'en perds la raison, littéralement.
Je ne sais si ça explique mieux le handicap... mais j'attends ta réponse avec impatience.
Holy
bonjour Holly,
Je suis d'accord avec hiver et Allantvers.. tu peux certainement faire passer le message autrement.
Le truc, c'est que tu peux dire à tes collègues ce à quoi tu aspires, tu peux même leur demander de prendre certaines de tes difficultés en considération, mais c'est important à mon sens que tu prenne bien le temps de cibler ce qui se passe pour toi dans les moments que tu décris.. pas seulement ce que ça te fais physiquement, mais ton cheminement de pensée qui fait que tu te retrouve dans cet état...
C'est forcément quelque chose que tu peux comprendre... mais peut être pas tes collègues..
Tu as du pouvoir sur toi sunshine.. refuse de subir, déjà en prenant le temps d'écouter, SANS TE JUGER, juste ce qui se passe en toi..
Je pense que si tu subit seulement cet état, les autres le subiront.. si tu le connais en profondeur, tu saura mieux le gérer, et tu n'aura pas besoin d'anticiper auprès des autres, ou en tout cas tu le fera d'une façon plus juste pour toi et pour eux..
Tu as déjà essayé de te mettre en situation (dans ton imagination) et de noter, écrire c'est important , ce qui se passe pour toi, même si ça te paraît fou?
Si tu ne l'a pas fait, je te propose d'essayer, et de relire à tête reposée..
Ma psy m'avait fait faire un exercice (sauf que c'était sur une relation particulière mais bon, je crois que ça peut peut etre t'apporter quand même).
C'est un exercice en trois temps.
Tu note sur une feuille les réponses à trois questions qui sont:
1_ Qu'est ce qui ne me va pas dans mes relations?
2_ Qu'est ce que je pourrais demander à mes relations pour que ça aille mieux?
3_ Qu'est ce que je peux mettre en place si mes relations ne savent pas ou ne peuvent pas répondre à mes demandes?
La troisième question est primordiale dans le sens où une demande n'est pas une obligation, et que souvent, les autres ne savent pas répondre à nos demandes..
Il faut que tu trouve le truc qui te permet de te raccrocher en toi en cas de difficulté...
Si tu te sens en danger, et que tu es dépassée par la situation, c'est que ton esprit à besoin que tu l'écoute.. ne renferme pas ça en toi.. tu peux prendre soin de toi sunshine..
Courage
catkoc- Membre passionné
-
Nombre de messages : 944
Age : 40
Localisation : France, Poitiers
Date d'inscription : 23/09/2010
Re: psychose familiale
Holy!!!!
Je te demande mille fois pardon, je t'ai appelé sunshine!!!!!
lol
Je me trompe souvent de pseudo... (demande à Allantvers!!!)
Donc bien sûr ce message ne s'adressait qu'à toi Holy...
Pardon, pardon!!!
(j'ai écris trop long !!! lol)
Je te demande mille fois pardon, je t'ai appelé sunshine!!!!!
lol
Je me trompe souvent de pseudo... (demande à Allantvers!!!)
Donc bien sûr ce message ne s'adressait qu'à toi Holy...
Pardon, pardon!!!
(j'ai écris trop long !!! lol)
catkoc- Membre passionné
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Nombre de messages : 944
Age : 40
Localisation : France, Poitiers
Date d'inscription : 23/09/2010
merci
bonsoir katkoc,
merci pour ton aide généreuse. je vais faire le petit exercice.
bon week-end
holy
merci pour ton aide généreuse. je vais faire le petit exercice.
bon week-end
holy
Holy- Nouveau
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Nombre de messages : 6
Age : 64
Date d'inscription : 17/06/2010
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