au secours j'ai mal

je voulais dire que je suis revenue des urgences avec le compte rendu du psy qui m'a vue mais c'est tout et on dirait que je suis allée chez le dentiste quoi ..j'ai fait une TS ,les pompiers m'ont emmenée ,puis retour à la case depart ..je me retrouve seule chez moi parfois ..cela semble absurde ..mon mari et mes enfants sont dépassés ..peut être mais que vais je devenir ? qui peut me dire ce qu'il en pense ? et les insultes ,les grossieretés dites à ma fille ! dieu que j'ai honte ! mais tout ça sort de ma bouche sans que je puisse arrêter ..

Bonjour Diamant

Je ne connais pas le système chez vous, mais il me semble que tu devrais insister auprès du psy en disant que tu penses vraiment être border ... il te faut de l'aide urgente !
Seule un spécialiste peut poser un diagnostic mais tes comportements portent à croire que tu l'es je crois ...

As-tu expliqué à ton conjoint que tu penses être borderline ? Il y a de la lecture que vous pouvez faire, de la documentation, des vidéos ...
Tu dois agir ... courage

bonjour ,oui c'est ce que je vais faire mardi lorsque je le vois à son cabinet .Mon mari est trés à l' écoute ,trés protecteur mais il me dit que j'interpréte trop et _ ce en quoi il a raison _ que je ne suis pas psy .IL me soutient que les BD n'ont aucune vie sociale alors que j'ai travaillé 29 ans .Mais je pense _ oui je sais je ne suis pas une pro _ je pense que ma façon déjà d'exercer mon métier d'infirmiere _ empathie extrême ,sensibilité extrême ,trés trés relationnelle ,presque ..un sixieme sens qui fait que je ressentais la détresse de mes patients ..bref il se peut que tout cela que l'on pourrait prendre pour des qualités dans ce métier tourné vers l'autre ...que tout cet EXCES etait déjà des signes de pathologie .
Je ne sais pas .
Mais mon fils aîné ,qui a 25 ans ,celui qui a le plus souffert de la violence de son pére envers lui et envers moi même ,celui là a toujours eu des difficultés : d'endormissement ,de peur nocturnes et il m'appelait sans cesse ,puis la séparation d'avec moi ,puis la séparation d'avec son petit frere ,la mort de mon père ( son dieu ) ,puis revenu auprés de moi 7 ans aprés ,déscolarisation ,fréquentations douteuse ,TS en 2001 ,repli sur lui même ,manque de confiance en lui ,suivi psy et dit BD il y a 2 ans mais il n'y crois pas . alors ? .. mon mari dit que je me vois comme mon fils ..j'ai travaillé en psy peu de temps mais c'etait des patho genre schizo ,je n'ai pas cotoyé de BD.
Un exemple ,aujourd'hui mon fils ,le second et ma fille risquent de se croiser : je me sens coupable vis à vis des 2 ,peur d'en favoriser un en disant à l'autre de venir plus tard et c'est cela qui a provoqué mon passage à l'acte dimanche dernier .j'en ai assez de tout ça .
Et d'autre part j'aurai pu être en longue maladie aprés mon burn out ..non ,j'ai continué à chercher du travail ,et je n'ai pas pu me réhabituer ailleurs car trop attachée à cette clinique .merci chére Fiona ,ça fait du bien d'en parler et d'être lu .

diamant a écrit:bonjour ,oui c'est ce que je vais faire mardi lorsque je le vois à son cabinet .Mon mari est trés à l' écoute ,trés protecteur mais il me dit que j'interpréte trop et _ ce en quoi il a raison _ que je ne suis pas psy .IL me soutient que les BD n'ont aucune vie sociale alors que j'ai travaillé 29 ans .Mais je pense _ oui je sais je ne suis pas une pro _ je pense que ma façon déjà d'exercer mon métier d'infirmiere _ empathie extrême ,sensibilité extrême ,trés trés relationnelle ,presque ..un sixieme sens qui fait que je ressentais la détresse de mes patients ..bref il se peut que tout cela que l'on pourrait prendre pour des qualités dans ce métier tourné vers l'autre ...que tout cet EXCES etait déjà des signes de pathologie .
Je ne sais pas .

Bonjour Diamant,

Douloureux pour moi de te lire mais j'ai envie de réagir à la phrase de ton mari.
Je travaille depuis 20 ans dans la même institution. Mon diagnostic était à l'âge de 24 ans trouble de personnalité évitante et à 30 ans, ma psy a rajouté "traits borderline".
On peut être stable dans un domaine et pas dans d'autres. C'est comme si j'avais une double vie : au boulot celle de la 'tite comptable silencieuse,un peu asociale et l'autre, la vie où je suis vraiment moi-même, celle des crises, des angoisses, des colères, des provocations.
Chaque borderline a sa manière de gérer son trouble. Il ne faut pas généraliser. J'ai d'ailleurs été étonnée de voir la palette de comportements des personnes souffrant de ce trouble ce sur forum.

Je te souhaite bcp de courage

Sans être diagnostiquée quoi que ce soit, je confirme qu'on peut aller bien dans son boulot, ou au moins être capable d'en donner l'image, et à la fois très très mal en dehors...
Quant à "vie sociale", elle ne se limite pas au boulot, même s'il y contribue énormément, car il y aussi les loisirs, sorties, amies... De ce côté, quand je vais mal, c'est pas terrible du tout, et quand je vais bien j'apprécie.

bonjour et vraiment encore MERCI pour vos réponses ,je suis heureuse d'échanger car vraiment perdue ,j'ai encore 10 ans à travailler et des enfants à aider financierement mais plus du tout la force ; d'autre part si je vous disais que j'ai peur de moi même ,j'ai tellement envoyé dinguer de gens depuis toutes ces années en mettant cette colére sur le compte du "caractére entier" du "mauvais caractére" ...et ces crises d'angoisse de plus en plus fréquentes .Mon mari redoute mes crises de rage à présent et si demain mon psy me propose de rentrer de nouveau en clinique il se peut que j'accepte car mon ressentiment s'est bloqué sur ma fille ,19 ans ,un coup c'est la fusion ,un coup ,je la déteste et je guette tout ce qu'elle fait ou ne fait pas ,et puis la tension monte et les grossieretés peuvent d'un coup sortir de ma bouche sans que je puisse les arrêter vu qu'elle répond aussi sec ..enfin ..vous connaissez ça les filles ...et peut être avez vous des ado ou des enfants qui se sentent pousser des ailes depuis leur majorité ..comme la notre .
J'ai choisit" diamant "comme pseudo car j'ai mille facettes comme lui ,mais je suis loin d'en être un ...parfois j'aimerai me coller du chatterton sur la bouche .
Je ne supporte pas la nouvelle vie de ma fille : elle dort chez un copain ( son copain depuis 4 mois ) qui lui vit chez ses parents .Pendant les 3 semaines de mon hospi en psy ,elle a laissé son père se débrouiller ,parfois elle le croisait quand il revenait du travail ,elle partait chez son chéri ,elle n'a pas une seule fois préparé un petit truc pour son repas ..je lui en voulais et j'inondais sa messagerie de reproches allant jusqu'aux insultes ,c'etait plus fort que moi ,il fallait que je me venge .Si je retourne en clinique je laisserai le portable à la maison ( je n'avais pas le droit de l'avoir d'ailleurs mais je l'avais caché )
Et pourtant le dimanche 30 mai ,deux jours aprés ma sortie ,c'est elle qui a compris que je ne tounais pas rond ,vu le temps que je passais dans les toilettes ,elle a suivi les pompiers avec son père et elle etait là prés de moi ,j'ai voulu qu'elle reste en présence du psy afin qu'elle entende encore mes regrets pour ma crise qui m'avait obligée à partir en psy 3 semaines plus tôt.
J'ai répété que je savais combien je lui avais empoisonné la vie avec ma jalousie et mon désir de la garder pour moi ,jalousie dirigée contre les parents de son copain qui eux l'avaient auprés d'eux et pas nous mais contre son copain aussi .
Notre histoire est complexe car cette jeune fille ,nous l'avons adoptée à 12 ans ,elle est avec nous que depuis 7 ans ,son frere adoptif ( mon second fils de mon premier mariage ) ne peut pas la supporter ,il est parti et ..vlan ! encore un peu de culpabilité pour moi .Mon coeur est souvent déchiré entre eux : le dimanche de la fête des mères ,dispute avec mon fils au téléphone ,je l'ai blessé nous avions convenu de le rejoindre dans la ville ou il est en fac et de manger avec lui ...,ma fille n'etait plus là depuis 3 semaines ,elle arrive en larmes avec une rose rouge ...que faire ? j'ai avalé mon traitement prescrit pour 3 mois ,au revoir ,c'est trop difficile ..merci ,mille fois merci de m'avoir lue. car c'est un roman ..

mais que vais je devenir ? qui peut me dire ce qu'il en pense ? et les insultes ,les grossieretés dites à ma fille ! dieu que j'ai honte ! mais tout ça sort de ma bouche sans que je puisse arrêter ..




Bonjour Diamant,
Ton message m'a interpellée, il me semble que si tu as un (bon) diagnostic, tu (toi ou quelqu'un d'autre, son père par exemple) pourras lui expliquer que si ces mots qui sortent de ta bouche, c'est parce que tu as un pb et surtout qu'elle n'y est pour rien (ou pour pas grand chose)....
Je suis également confrontée à ce pb, (conjoint malade), et c'est ce que je leur répète dès que je peux...et au besoin si tu constates qu'elle ne va pas bien, lui dire de ne pas hésiter à consulter et à demander de l'aide (y'a pas d'âge pour commencer)

Laura a écrit:mais que vais je devenir ? qui peut me dire ce qu'il en pense ? et les insultes ,les grossieretés dites à ma fille ! dieu que j'ai honte ! mais tout ça sort de ma bouche sans que je puisse arrêter ..




Bonjour Diamant,
Ton message m'a interpellée, il me semble que si tu as un (bon) diagnostic, tu (toi ou quelqu'un d'autre, son père par exemple) pourras lui expliquer que si ces mots qui sortent de ta bouche, c'est parce que tu as un pb et surtout qu'elle n'y est pour rien (ou pour pas grand chose)....
Je suis également confrontée à ce pb, (conjoint malade), et c'est ce que je leur répète dès que je peux...et au besoin si tu constates qu'elle ne va pas bien, lui dire de ne pas hésiter à consulter et à demander de l'aide (y'a pas d'âge pour commencer)

+ 1 pour laura
il y a beaucoup de culpabilité en toi, diamant, que tu retournes contre les autres et qui ne fait qu'alimenter les crises... cercle vicieux
tes enfants, tu dois le leur dire, et le leur redire, n'ont rien à voir avec ce que tu leur reproches
je suis encore repassée par là récemment, et je leur en ai fait voir, crois moi... leur réaction spontanée, lorsque je le leur ai dit ( "même si je vous l'ai reproché ou seulement laissé croire trop souvent, vous n'y êtes absolument pour rien, ne me croyez surtout plus, lorsque je suis dans cet état là, je vous demande pardon") a été de me prendre ensemble dans leurs bras pour me rassurer

courage !

j'ai témoigné aujourd'hui,

j'ai oublié aussi de parler de ça façon de traiter ses filles, maltraitances verbales terribles.

parfois coups.

nous l'avons su après, elle disait que le problème était une de ses filles en vérité c'était elle.
moi j'avais pris en charge la plus grande qu'elle semblait detester.
la petite étant chouchouté a souhait, d'ailleurs je lui disais que c'était pas normal.

elle cachait toutes les bétises faites par cette ados de 12 ans lui excusés tout.

j'avais même réussi a leur faire faire une thérapie familiale, mais elle a fait pour ne jamais y aller, je pense qu'elle avait trop peur qu'on lui dise que ça vienne d'elle.

cette maladie est terrible, j'espère sincèrement que tu t'en sortiras.